Après la victoire à Monaco, Lens remet le couvert et revient avec les trois points de la victoire de Bordeaux.
Le RC Lens a montré deux visages durant ce match, conquérant en première période, jouant avec la peur en seconde. La défense s’est à nouveau fracturée en prenant deux nouveaux buts, la troisième fois cette saison en cinq rencontres.
Le quotidien L’Equipe, qui titre “Florian Sotoca en sauveur”, a attribué les notes suivantes aux joueurs :
RC Lens : Leca (6), Gradit (4), Danso (5), Medina (6), Clauss (6), Cahuzac (6), Fofana (5), Frankowski (4), Kakuta (6), Kalimuendo (5), Sotoca (7).
Sur l’ensemble du match, le RC Lens récolte une moyenne de 5,5 tandis que Bordeaux a obtenu une moyenne de 5,1.
Une nouvelle fois, nous ne comprenons pas la notation du journal l’Equipe. Frankowski ne récolte qu’un “4” alors qu’il fut l’excellente surprise de la première période, rendant le côté gauche aussi performant que le droit. Déjà la troisième passe décisive, quand même !
Les tops et les flops côté Lensois
Florian Sotoca (7) : On souligne assez souvent sa générosité, qui ne s’est pas démentie hier, mais elle le prive de réalisme devant le but. Cela a été le cas quand son tir croisé n’a pas été cadré (37e). Ou quand sa tête, sur un corner de Clauss, a heurté la barre (45e). Mais il lui a fallu du cran pour transformer à contre-pied le penalty après plusieurs minutes de tergiversations et la pression des contestations bordelaises (90e+6). Il a gardé son sang-froid.
Gaël Kakuta (6) : Ce n’est pas encore le grand meneur de jeu à l’influence incontournable que Lens est en droit d’attendre. Il a d’ailleurs encore perdu quelques ballons et fait une deuxième période moins constante. Mais il est globalement plus dense athlétiquement, dynamique sur ses premiers appuis, et plus impliqué dans le travail défensif.
Jean-Louis Leca (6) : Ses deux premières sorties aériennes (28e, 30e) attestent de sa bonne lecture du jeu et de sa concentration dans une période sans réel danger. En revanche, il aurait pu s’imposer dans les airs avant le deuxième but bordelais (88e) mais parvient à calmer la tempête dans le temps additionnel (90e + 8).
Jonathan Gradit (4) : Le défenseur était au combat. Comme toujours. Mais il s’est fait piéger par l’écran de Briand sur l’égalisation bordelaise (88e). Seulement averti, il a frôlé l’exclusion pour un excès d’engagement sur Adli (49e) après avoir perdu un ballon qu’il tentait de ressortir proprement devant sa surface. Il commet encore une faute dans les dernières secondes qui offre un coup franc à Bordeaux.