Avant d’aborder la seconde partie de saison, le RC Lens dispose de la deuxième défense de Ligue 1, à quasi égalité avec celle du PSG. C’est notamment grâce à ce dernier rempart que le RC Lens est solidement accroché au podium.
Dans sa longue interview accordée à la Voix Des sports, Kevin Danso nous donne quelques clefs pour comprendre en quoi la défense lensoise est devenue un cauchemar pour les attaquants des équipes adverses :
Le problème de la langue :
“On se comprend beaucoup mieux. Brice arrive d’Angleterre, il connaît ma mentalité, la façon dont je joue, c’était facile de me connecter avec lui. Il parle anglais aussi. Avec Jo et Fac, maintenant, on se connait beaucoup mieux. Parfois si ils ne me comprennent pas, je l’explique à Brice qui traduit et c’est réglé. Même si je progresse sans cesse en français. Et puis il y a des choses qu’on n’a plus besoin de se dire, ça devient naturel, comme instinctif.”
Les duels :
“C’est ce pour quoi je joue au football. Pour les attaquants, c’est marquer des buts, pour moi, c’est jouer les un-contre-un face aux meilleurs joueurs, essayer de gagner les duels. Cela te donne une grande confiance, surtout à Bollaert, où les supporters te donnent toujours un coup de pouce.”
La méthode :
“Je travaille beaucoup sur l’analyse de mes matchs. Je les regarde toujours deux ou trois fois. Je fais aussi de la vidéo avec le staff. Nos adversaires regardent toujours ce qu’on fait pour exploiter les failles. Même si on gagne, c’est essentiel de parler avec les coachs de certaines situations, avec toujours l’idée de m’améliorer.”
Objectifs :
“L’Europe ? On en parle pas trop. Le but, c’est de finir le plus haut possible, et on n’en est qu’à quinze journées. Après, on ne croit pas non plus qu’on va descendre au classement, on est persuadés qu’on peut continuer à gagner des matchs. Mais quand on approchera de la fin de la saison, on pourra commencer à parler de façon réaliste de ce qu’on peut viser.
Mais si on continue de travailler dur, de rester humbles, avec cet état d’esprit, à toujours vouloir s’améliorer, on n’a pas de limites.
Je crois simplement que tout se met en place, le club est une vraie famille, les joueurs qui arrivent sont bons et s’intègrent directement. Et nous, on fait en sorte de les intégrer au plus vite. Il y a un entraîneur incroyable, un staff remarquable, l’environnement. Quand tout s’emboîte comme ça, ce qui nous arrive en ce moment est normal, c’est ça la clé, tout est à sa place, aligné.”