Malgré sa victoire face à Montpellier, lanterne rouge du championnat, le RC Lens peine à dissiper les doutes quant à sa capacité à décrocher une qualification européenne en fin de saison.
À l’approche de la mi-saison, le club artésien occupe une honorable septième place, à six points du podium. Un écart qui pourrait nourrir l’espoir, mais le bilan reste entaché de plusieurs bémols. Les Sang et Or n’ont toujours pas réussi à s’imposer face aux équipes du top 5, et leurs victoires face aux formations de milieu de tableau demeurent laborieuses, comme en témoigne leur dernier succès contre Montpellier.
Si le classement du RC Lens laisse entrevoir une situation plutôt favorable, le niveau de jeu proposé par Lens soulève des interrogations. En réalité, le club doit principalement sa position à la solidité de sa défense et aux performances de son gardien. Offensivement, l’équipe manque de fluidité et, surtout, d’efficacité. Ces carences rendent difficile tout excès d’optimisme.
Hier, Rémy Labeau-Lascary a sauvé sa prestation avec son but, tandis que M’Bala Nzola s’est montré trop discret. De son côté, Florian Sotoca, idéalement placé pour marquer, a vu sa frappe finir dans les tribunes. Wesley Saïd, auteur d’un but refusé pour hors-jeu, n’a pas eu suffisamment de temps de jeu pour véritablement s’illustrer.
« Le RC Lens, c’est comme Nice : une équipe de second chapeau. C’est maintenant clair, un top 5 se dessine avec les poids lourds du championnat », a déclaré Daniel Riolo dans l’After Foot sur RMC. Une analyse difficile à contredire, tant le niveau de jeu affiché par le PSG, Monaco, Marseille, Lille et Lyon semble supérieur à celui du RC Lens.
Il reste toutefois un dernier match avant la trêve : un déplacement à Auxerre. Ce sera l’occasion pour les Lensois d’apaiser les doutes. Avec le récent ajustement tactique de Will Still, dont les effets positifs se sont fait sentir lors des deux derniers résultats, quelques motifs d’espoir subsistent.