La longue histoire des promus en Ligue 1 montre que la deuxième saison après l’accession est souvent la plus compliquée à gérer. Ce qui se passe avec le RC Lens aurait tendance à confirmer cette règle.
Le RC Lens n’avait plus perdu un match après avoir mené de 2 buts d’écart depuis le 20 septembre 1985 face au PSG. Au delà de l’anecdote statistique, l’attitude des Sang et Or depuis quelques matchs pose questions.
Yannick Cahuzac parle de faute professionnelle, Seko Fofana d’usure mentale, certains pointent du doigt les limites de la défense à trois, ou que les défaites ne sont que les conséquences d’erreurs individuelles, d’autres encore le fait que le jeu lensois ne surprend plus les entraîneurs des équipes adverses.
Il y a certainement un peu de tout cela mais nous serions tentés d’accorder du crédit à la dernière version, Antoine Kombouaré, à l’issue de la victoire nantaise, a d’ailleurs confirmé avec mis en place à la mi-temps, un plan spécifique pour contrarier les Sang et Or. Mission accomplie…
La première période face à Nantes, les 90 minutes face à Paris, à Angers, après un premier acte décevant, le réveil lensois tonitruant, Lens qui menait au score à Clermont avant de se faire rejoindre etc sont pourtant autant de raisons de croire que le ressort n’est pas cassé, que les Sang et Or n’ont pas perdu leurs fondamentaux.
On peut supposer que Franck Haise a maintenant pris la mesure du problème et qu’il trouvera la parade pour remettre son groupe en ordre de marche. Le match de coupe à Poitiers et surtout la dernière journée de l’année à Nice seront des bons indicateurs pour mesurer la capacité des Sang et Or à rebondir.
