Le projet de l’ESTAC, prochain adversaire du RC Lens se heurte à la réalité

Samedi 28 janvier à 17h, le RC Lens se rendra dans l’Aube pour le compte de le 20ème journée de Ligue 1, pour y rencontrer une formation troyenne malade.

Patrick Kisnorbo, l’entraîneur australien, nommé en novembre dernier pour remplacer Bruno Irles, est en mission à Troyes pour développer le « City game ». Mais il n’arrive pas, pour le moment, à rendre crédible sa philosophie de jeu.

le club de l’Aube a été racheté en septembre 2020 par le City Football Group (CFG), multinationale du football gérée par un fonds d’investissement appartenant à la famille régnante des Emirats arabes unis, qui possède des parts dans onze clubs de football à travers le monde. La tête de gondole du groupe  étant Manchester City.
Mais tactiquement, l’ESTAC a été en grande difficulté lors des deux derniers matchs, “Pas de bloc équipe, pas d’occasion en attaque placée, défense transpercée. Entre ce qui est demandé par Patrick Kisnorbo, agressivité, intensité, pressing, le City Game, et ce que l’on voit, il y a un gouffre”, peut-on lire dans l’Est Eclair.

Troyes vient de se faire détruire par le Losc sur le score sans appel de 5-1. Précédemment, les Aubois avait perdu à domicile face à l’OM.

L’entraîneur australien, en conférence de presse,  confirme croire en sa méthode :

“On doit changer notre mentalité. En Australie, on a l’habitude de se battre lors de chaque match, même si c’est une top équipe en face. Je suis d’accord que l’on doit montrer davantage d’agressivité, je veux l’enseigner au groupe.
Car face à des grands joueurs, sans cette agressivité, c’est compliqué. Le pressing, l’intensité, c’est la manière dont je veux jouer.”

Mais n’est pas Franck Haise qui veut …