Le crédit de Loïc Badé est entaché

Alors qu’il était présenté il y a peu comme le digne successeur de Raphaël Varane au poste de futur défenseur de l’équipe de France, Loïc Badé a prouvé en deux matchs que le chemin vers la consécration serait encore long.

Pétri de qualités, le jeune défenseur est, d’une part, un des responsables de l’élimination en coupe de France et également responsable de l’égalisation messine alors que Lens avait la main mise sur le match.

Franck Haise n’a pas apprécié :

“Nous avons relancé Metz sur l’action qui provoque un penalty alors que nous menions. Je regrette ces erreurs qui font que l’on encaisse des buts sur des situations où il ne se passe pas grand-chose, alors qu’on essaie de créer beaucoup et que l’on n’est pas récompensés. Ce sont encore des fautes que l’on paie et qui sont évitables.
II y a des moments où il faut prendre des initiatives quand on sort le ballon et que le jeu de position est en place. Je n’ai jamais demandé à mes défenseurs de prendre des risques. Loïc doit sortir le ballon (long) et ne pas tergiverser. C’est ça le haut niveau. Une perte de balle à proximité des seize mètres provoque le plus souvent des situations dangereuses. On ne doit pas faire de cadeaux. Je n’oublie pas que 95 % de ce que l’on fait est positif, voire très positif. Les 5 %, il faut les améliorer. Ça passe par une prise de conscience.”

La Voix Des Sports n’est également pas très tendre ce matin avec le défenseur lensois :

Une semaine après avoir été fautif sur deux buts en Coupe de France, Loïc Badé a commis une nouvelle erreur qui coûte cher aux abords de la surface de réparation. Elle est la base de l’action qui amine le penalty. Le défenseur n’a toujours pas retenu la leçon. C’est d’autant plus dommage qu’en début de match, il avait su faire les bons choix en jouant avec simplicité.

Avec un Badé suffisant, parfois trop décontracté, manquant de concentration et un Médina fébrile, la défense lensoise avait du plomb dans l’aile hier.