La revue de presse après le hold-up Brestois à Lens

La presse dans son ensemble s’accorde à dire que Brest a réalisé un hold-up à Bollaert-Delelis. Une défaite qui éloigne à nouveau les Sang et Or de la course à l’Europe alors que les lensois étaient bien revenus après un début d’année difficile.

Le Stade Brestois peut notamment remercier son portier Marco Bizot qui a certainement réalisé à Bollaert le plus gros match de sa saison.

La Voix du Nord : « Les Sang et Or avaient l’occasion, ce samedi, de mettre la pression sur leurs adversaires directs au classement, mais, au bout d’un match où ils n’auront pas réussi l’essentiel, ils ont vu les Brestois empocher le pactole qu’ils étaient venus chercher (0-1). Tous les après-midi ne se ressemblent pas. Loin de la bouillie longtemps servie à l’heure de la sieste dominicale, la semaine dernière, à Angers (victoire 2-1), les Lensois ont vite mis de l’intensité dans cette rencontre. En se jetant à l’abordage, comme si la montre jouait contre eux, les Artésiens allaient en perdre l’équilibre. Honorat, sur un superbe enchaînement technique, les punissait (0-1, 59e). Franck Haise injectait trois piqûres de sang neuf simultanément, avec les entrées de David Pereira da Costa, Ignatius Ganago et Przemyslaw Frankowski (74e). Ce dernier vit son but logiquement refusé (76e). Le contact de Bizot sur Ganago au cœur de la surface ne fut pas signalé (81e). Ce n’était donc définitivement pas la journée du Racing. Si tous les après-midi ne se ressemblent pas, celui de ce samedi aurait peut-être mérité d’accoucher d’un autre résultat pour les Sang et Or. La réussite qui les avait accompagnés dans la fin de rencontre face au SCO était restée en Anjou. »

L’Avenir de l’Artois : « Les Lensois auront eu les meilleures occasions. Ils auraient même pu bénéficier d’un penalty pour revenir au score. Mais l’efficacité n’était pas au rendez-vous ce soir et les Brestois en ont profité pour s’imposer (0-1). Retour à Bollaert pour les hommes de Franck Haise, une semaine après la victoire renversante sur la pelouse d’Angers (1-2). L’ambiance est volcanique. Le stade est à guichets fermés. Michel Platini a fait le déplacement. L’occasion est belle pour les Sang et Or de poursuivre sur leur lancée et de se rapprocher du Top 5. Fidèles à leurs principes, les hommes de Franck Haise mettent directement le pied sur le ballon et se montrent très agressifs au pressing. Comme souvent, c’est Gaël Kakuta qui délivre le premier frisson à Bollaert avec une belle frappe en demi-volée qui a failli tromper Marco Bizot, le gardien brestois, un peu trop avancé. Prompts à faire le jeu, les Lensois se heurtent à une équipe de Brest bien organisée défensivement. Les Bretons se montrent même dangereux en contre-attaque, avec des frappes signées Satriano et Uronen. Les Sang et Or continuent de pousser, mais rien n’y fait. Les hommes de Franck Haise auraient même pu bénéficier d’un penalty suite à un accrochage entre Ignatius Ganago et Marco Bizot. Punis de leur manque d’efficacité, les Lensois s’inclinent finalement (1-0) face à Brest et restent à trois points de la 3e place occupée par Strasbourg. »

L’Équipe : « Revanchard après sa lourde défaite à l’aller (0-4), Lens a encore buté sur Brest (0-1) samedi, malgré une nette domination. Il manque l’occasion de revenir à trois points du podium. Giflé à l’aller (0-4) le 21 novembre, Lens avait à coeur de prendre sa revanche sur Brest samedi. Sous les yeux de Michel Platini, les Sang et Or ont démarré fort et n’ont pas compté leurs efforts, poussés par plus de 36 000 spectateurs en fusion que Gaël Kakuta (9e, 35e, 42e), Arnaud Kalimuendo (20e, 27e), Jonathan Clauss (51e) et surtout Florian Sotoca (56e) ont manqué de peu de faire chavirer dans la première heure. Septièmes avant le coup d’envoi, à six points seulement du podium, ils ont confisqué le ballon à leurs adversaires bretons (63% de possession), ont frappé 20 fois au but (dont 11 fois dans la surface) – leur plus haut total dans un match de Ligue 1 depuis 2015 – et n’ont véritablement tremblé qu’une fois, quand Franck Honorat, parti de la ligne de touche, a éliminé trois défenseurs avant de se présenter devant Jean-Louis Leca à la 59e. Sauf que le piqué du piston brestois a fait mouche. Sans son capitaine Brendan Chardonnet (suspendu), garant de l’équilibre de l’équipe, Michel Der Zakarian avait décidé d’innover en optant pour une défense à trois centraux, avec Honorat et Jere Uronen en pistons. C’était un pari, car les Ty Zefs n’ont pas l’habitude d’évoluer dans ce système, mais il s’est révélé payant. Car s’ils ont connu de la réussite, les visiteurs ont su faire preuve de solidarité et d’abnégation dans un match qu’ils ont passé à subir. Ils ont aussi pu compter sur un grand gardien, Marco Bizot »

MadeinFoot : « Ce samedi après-midi, le Racing Club de Lens a été surpris par le Stade Brestois 29 (0-1), dans le cadre de la 27ème journée de Ligue 1. Dominateurs mais inefficaces, les Sang-et-Or ont chuté sur une inspiration géniale de Franck Honorat. Un revers malvenu pour le RCL, qui rate l’occasion de mettre la pression sur ses concurrents directs dans la course à l’Europe. L’arrêt monumental et décisif de Marco Bizot. Dominateurs mais toujours neutralisés par un solide et appliqué Stade Brestois, les Sang-et-Or ont eu le ballon pour prendre les devants peu après le retour des vestiaires. À la suite d’un bon centre déployé du pied gauche par Arnaud Kalimuendo, Florian Sotoca est parvenu, en taclant, à reprendre le cuir du pied droit, à bout portant. Le dernier rempart breton a alors sauvé son équipe avec une intervention salvatrice (56ème). Trois petites minutes plus tard, les visiteurs ont finalement pris les devants. Après son succès obtenu face à Angers SCO (1-2, J26 L1), le RC Lens a rechuté. Malgré un bon match, copieusement dominé (15 occasions), et plusieurs séquences très intéressantes, les protégés de Franck Haise ne sont jamais parvenus à faire sauter la belle organisation brestoise. Suite à ce court et rageant revers, le neuvième de la saison, les Sang-et-Or restent bloqués à la septième place du classement (40 points) et ratent une très belle opportunité dans la course aux accessits et à l’Europe. »

Maxifoot : « Le hold-up parfait. Malgré une écrasante domination, Lens a chuté au Stade Bollaert face à Brest (0-1) ce samedi, dans le cadre de la 27e journée de Ligue 1. Les Sang et Or manquent une belle occasion de revenir sur les équipes de tête… Résister pour mieux faire mal sur des transitions rapides : Michel Der Zakarian avait un plan, et il a été respecté à la lettre. Honorat l’a même rendu parfait en piquant astucieusement son ballon devant Leca au terme d’un petit exploit personnel (0-1, 59e) ! Un coup dur pour les Nordistes… rapidement réveillés par Bollaert et le coaching de Franck Haise. Frankowski, fraîchement entré en jeu, a ainsi cru ramener les deux équipes à égalité, mais le ballon était sorti au départ de l’action… Action chaude, encore, quand Ganago a manqué son lob avant d’être fauché par Bizot, mais la VAR n’a pas bronché ! Jusqu’au bout, Brest a résisté… pour réaliser le hold-up parfait. »

Sofoot : « Le plan de Der Zak’ était parfait. Venu à Bollaert-Delelis pour bétonner avec une inhabituelle défense à trois, son Stade Brestois en est reparti avec une victoire arrachée sur son unique occasion nette. La première du club breton à Lens en Ligue 1 depuis le 19 février 1983. Sacré tournant : dans la foulée, Honorat a enrhumé Medina, Doucouré et Danso puis mystifié Leca d’un superbe piqué (0-1, 58e). Derrière, les Finistériens ont tenu la baraque, à l’image de Brassier, qui a contré Fofana (70e). Frankoswki a bien cru égaliser, mais le ballon était sorti avant que Clauss ne le redresse (76e). Percuté par Bizot, Ganago a lui cru obtenir un péno (81e), mais le corps arbitral n’a pas bronché tout comme sur ce centre de Clauss touché par la main d’Uronen à l’heure de jeu. Freiné dans sa belle série, Lens échoue donc à rejoindre provisoirement Rennes et Strasbourg à la 4e place. Avec ce succès, Brest est lui assuré de finir la journée au 12e rang, et se rapproche un peu plus du maintien. Ça valait le coup de souffrir. »

Ouest-France : « Le Stade Brestois s’est imposé à Lens (0-1), ce samedi 5 mars, pour la suite de la 27e journée de Ligue 1. Le plan de jeu mis en place par Michel Der Zakarian a parfaitement fonctionné. Organisés dans un 3-4-1-2 inédit cette saison, les Bretons ont défendu assez bas, en bloc, pour ne laisser que très peu d’espaces aux Lensois. Ils ont souffert pendant les vingt premières minutes avant de sortir petit à petit la tête de l’eau. Satriano et Uronen se sont même créé deux belles situations en fin de première mi-temps, sans pour autant inquiéter Jean-Louis Leca. Au retour des vestiaires, la pression lensoise reprenait de plus belle. Très solides en défense, les Brestois résistaient aux assauts des Sang et Or, qui se découvraient petit à petit. Et quand les défenseurs brestois étaient battus, c’est Bizot qui s’interposait, d’abord sur un coup franc de Clauss, ensuite sur un tir à bout portant de Sotoca. Dans la continuité de l’action, Honorat, après avoir profité de la remise de Le Douaron, s’engouffrait dans l’espace entre Danso et Fofana pour aller tromper Leca d’un subtil ballon piqué (0-1, 59’). En plein temps fort de l’adversaire, Brest prenait l’avantage.

Foot01 : « Pendant longtemps, le coach Franck Haise risque de se demander comment son équipe a pu perdre cette rencontre ! Ultra dominateur, le Racing Club de Lens s’est pourtant incliné à domicile contre le Stade Brestois (0-1). Les Sang et Or, poussés par une belle ambiance à Bollaert, réalisaient déjà une première période intéressante avec plusieurs situations chaudes. C’était le début du show pour le gardien de Brest, infranchissable sur les nombreuses tentatives lensoises dans le deuxième acte ! Le coup franc de Clauss, la reprise à bout portant de Sotoca… Le Néerlandais ne laissait rien passer, contrairement à son homologue Leca battu par l’exploit personnel d’Honorat (0-1, 59e) ! Les Lensois mettront une énorme pression avec l’aide des supporters jusqu’au coup de sifflet final. Mais hormis le but de Frankowski refusé pour un ballon sorti (76e), rien ne sera marqué. Un sacré hold-up pour Brest, définitivement éloigné de la zone rouge. »