Certes, le mal ne vient pas que de là, le RC Lens ne marquant pas, il parait compliqué de gagner les matchs. Mais la principale source d’inquiétude vient de l’arrière. La défense lensoise explose à chaque rencontre et le doute semble s’être installé.
Les Sang et Or avaient pourtant pris de bonnes habitudes à Louis II, avec trois victoires sur les trois derniers déplacements. Mais Hier, c’est une version Titanic du RC Lens qui s’est présentée sur le Rocher. Alors que la défense avait été citée comme une des meilleures d’Europe la saison dernière, elle prend l’eau de toutes parts tandis que les hommes n’ont pas changé, ce qui aurait tendance à valider la thèse de Franck Haise qui est de dire que l’équipe n’a pas tourné la page de la saison dernière et que le problème est avant tout mental.
Les défenseurs ne sont pas les seuls responsables de la déroute. Le milieu prend également sa part. Il laisse trop de latitude aux attaquants de l’équipe adverse. Salis Abdul Samed n’a toujours pas commencé sa saison, Stijn Spierings n’est qu’une pâle copie du joueur toulousain de la saison dernière. Pour Andy Diouf, en délicatesse avec ses adducteurs, la constance dans l’effort n’est pas encore au rendez-vous.
Un seul être vous manque … Le fantôme de Seko Fofana rode toujours au-dessus de la tête des Sang et Or.
Et puis, il y a ces ballons perdus devant, n’est-ce pas messieurs Fulgini et Thomasson, et ce mauvais repli défensif qui ouvre des brèches dans lesquelles s’engouffrent les adversaires. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a les mauvais placements sur les coups de pied arrêtés et même la scoumoune qui s’en mêle quand Danso glisse sur le troisième but monégasque.
Le prochain défi des Lensois, le 17 septembre à Bollaert face au FC Metz, revêt déjà une importance capitale. La victoire est devenue obligatoire pour éviter d’être entraîné dans une spirale négative qui conduira le RC Lens a ajouté le mot “maintien” à son vocabulaire.