On savait que la sélection de Jonathan Clauss en équipe de France amènerait un peu plus de visibilité sur le RC Lens. C’est déjà le cas puisque le journal l’Equipe propose aujourd’hui une pleine page sur le phénomène Clauss.
Interrogé par le quotidien sportif, le latéral lensois a voulu partager une dernière fois ses émotions avant d’entrer dans le dur et de se voir enfin proposer un peu de temps de jeu en Bleu.
Au travers de cet entretien “Les yeux dans les yeux”, Jonathan Clauss a abordé différents sujets :
La nuit qui a précédé Clairefontaine :
Je n’ai pas très bien dormi. Il y avait un peu d’appréhension.
L’arrivée à Clairefontaine :
J’étais émerveillé, ému, c’est exceptionnel et rare comme moment. Ca paraissait tellement loin à une époque et là, j’étais devant les marches…
Le bizutage
Une chanson de Corneille. C’est ma chanson de toujours mais avec les jambes et la voix qui tremblent, ca rend moins bien.
Les premiers contacts :
Au diner, avec Raphaël Varane, on a longtemps discuté du RC Lens. Cela m’a un peu détendu. A un moment, j’ai tourné la tête, il n’y avait plus personne à table.
L’accueil de Deschamps :
II m’a dit : “Ici on n’essaie pas, on fait”. A moi de montrer mes qualités, de ne pas me mettre de freins, d’y aller franchement.
Et maintenant ?
A un moment, c’est bon, voilà, je ne suis pas à Disneyland non plus. L’émotion est un peu passée aujourd’hui. J’y suis maintenant, je ne peux plus être spectateur de ce qu’il se passe en pensant :”Whaou, c’est incroyable !”. Les premières heures, forcément, je me suis dit: “Mince, j’y suis vraiment’! Mais je ne peux pas trop me permettre d’être dans le rêve car sinon je vais passer à côté. Et ça, je ne veux pas.