Paris, Lyon et Marseille vont être les premières victimes du tour de vis du gouvernement, qui a souhaité réagir après les derniers événements au Parc, et notamment les chants homophobes à destination des marseillais.

Afin de renforcer la sécurité dans les stades, Paris, Lyon et Marseille devront, dès la fin de l’année, opter pour une billetterie nominative. De plus, comme le prévoit le protocole FIFA, les matches seront arrêtés en cas de chants discriminatoires.

La table ronde réunissait deux ministres (Intérieur et Sports), un secrétaire d’État (lutte contre les discriminations), la FFF, la LFP et l’ANS (Association nationale des supporters). La billetterie nominative va donc être testée pour le PSG, l’OM et l’OL dès la fin de l’année, avant une généralisation à l’ensemble des clubs de L1 et de L2 à la fin de la saison, le but étant de cibler plus facilement les fauteurs de troubles (violences, chants discriminatoires…).

Invité hier de l’émission “Rothen s’enflamme” sur RMC, le ministre de l’Intérieur s’est exprimé sur le sujet. “J’exprime un ras-le-bol. Le 6 octobre, un supporter de l’OL reçoit un coup de couteau, le 19, ce sont les chants homophobes, le 20, ce sont des supporters montpelliérains casqués, armés de barres de fer qui attendaient 400 supporters de l’OM. Il a fallu que l’on coupe l’autoroute et que j’envoie des renforts. Cela ne peut plus continuer.”
Certes monsieur Retailleau, mais on en parle de l’insécurité dans les banlieues, du trafic de drogue. Faire le ménage pour faire le ménage, il y a peut-être urgence à commencer par là…