Frédéric Antonetti avait la mine des mauvais jours après la défaite de ses joueurs à Bollaert-Delelis (4-1). Une frustration qui a viré à la parano.
Frédéric Antonetti ne comprend pas que les arbitres aient refusé l’égalisation Messine en seconde période, mais certaines décisions seraient selon lui un retour de bâton suite à ses déclarations qu’il aurait eu avec Jérémie Pignard lors du match face à Paris :
“Ça n’a pas souri pour nous et c’est en partie de notre faute, on n’est pas assez solide dans la surface de réparation. Mais il y avait la place pour mieux faire. On était plus proche du 2-2 que du 4-1. Les événements ont été contraires : le tir sur le poteau, le but refusé… Si on refuse ce genre de but, ça commence vraiment à m’interpeller. On doit corriger nos erreurs, mais les aléas du football, on ne peut que les constater. C’était le même arbitre que contre Paris, peut-être a-t-il voulu me faire payer mes déclarations d’après-match. C’est troublant, c’est orienté. À 2-2, ça n’aurait pas été la même chose, car on a poussé après. (Le Républicain Lorrain)
Pire encore, le coach messin fustige les décisions arbitrales avec des commentaires qui frisent le ridicule comme une touche préalable au second but lensois qui n’aurait pas été effectuée au bon endroit.
Le coach Messin estime que Lens a été favorisé par l’arbitre, des propos qui pourraient l’envoyer devant la commission de discipline… :
“D’abord, il y a eu cette faute litigieuse sur Centonze dans la surface, au début du match, après un une-deux avec Boulaya, a-t-il commencé à énumérer. Je ne dis pas qu’il y avait penalty, je dis juste que personne n’en tient compte parce que c’est nous. Si c’était Paris, on aurait montré l’action en question 300 fois, là, c’est Metz et il n’y a même pas de ralenti. Ensuite, sur le deuxième but lensois, leur touche est effectuée quinze mètres devant ; une fausse touche que le quatrième arbitre avait d’ailleurs signalée. Mais regardez l’image du but refusé et dites-moi ce que vous en pensez. Je suis vraiment troublé par la perception de M. Pignard. C’est une main imaginaire. Je ne sais plus quoi dire. Si on refuse ce genre de buts alors là. Mais quand M. Pignard va nous arbitrer la prochaine fois, qu’est-ce qui va nous arriver ?.” (L’Equipe)
Tandis que Frédéric Antonetti ne décolère pas, Franck Haise avec tout le respect qu’il doit à son homologue Corse, l’a renvoyé dans ses 22 mètres.
“Je m’attendais à souffrir, il y a beaucoup de valeurs dans cette équipe de Metz. Le but refusé ? S’il y a une main offensive, il y a coup franc, c’est la règle. Pas besoin de polémiquer.” (Le Républicain Lorrain)
Un retour du berger à la bergère, Antonetti ayant préalablement déclaré :
“On a joué le deuxième du Championnat qui met beaucoup d’intensité, et, aujourd’hui, je n’ai pas vu la différence entre le deuxième et le dix-neuvième de la Ligue 1.”