Ouest France a taillé le portrait de Franck Haise, qui a eu sa période angevine comme joueur lors de la saison 2002-2003.
L’entraîneur lensois a vécu une saison et demie en Anjou comme joueur, et une accession en L2, avant de devenir coach.
Là bas, les anciens se souviennent de Franck Haise, de sa fougue, de son énergie débordante, de cette capacité à motiver les troupes. Angers Sco était allé le chercher au Stade lavallois à la fin de la saison 2001-2002 pour renforcer un groupe aux ambitions affichées de retrouver la Ligue 2. C’était le temps d’Éric Guérit, Peter Sampil, Thierry Cygan ou Arnauld Lucas.
Haise avait alors disputé vingt-huit matches et au final, en terminant deuxième de National derrière Besançon, le Sco retrouvait la L2. Quelques mois plus tard, au cœur de l’automne 2003, le défenseur latéral décidait de rompre son contrat et d’aller tenter l’expérience d’entraîneur du côté du Stade mayennais.
Arnauld Lucas (entraîneur des gardiens d’Angers Sco) : “De Franck, je me souviens de sa patte gauche. C’était un bon joueur sérieux, très travailleur. Un joueur fin, techniquement à l’aise. Je m’entendais très bien avec lui. On avait la même vision des choses. Le courant passait très bien entre nous. Cela déconnait pas mal mais on travaillait tout autant. À cette époque, on n’évoquait peu nos reconversions respectives. Je ne suis pas très étonné de l’avoir vu évoluer dans sa carrière d’entraîneur. C’est quelqu’un qui a fait les choses dans l’ordre. Il a eu en charge différentes catégories, a pu apprendre et, au fur et à mesure, a avancé. C’est un parcours très intelligent.”
Thierry Cygan : “Franck Haise, quand je l’ai côtoyé, c’était quelqu’un de très rigoureux, très professionnel. Un meneur d’hommes. Je ne suis pas surpris de le voir à la tête de Lens aujourd’hui.”