FC Nantes – RC Lens (0-1) : Nous avons aimé, nous n’avons pas aimé

Sans se long trou d’air d’une bonne vingtaine de minutes, qui aurait pu être fatal au RC Lens, ce Nantes-Lens aurait sans aucun doute était le match le plus abouti des Sang et Or depuis bien longtemps.

En effet, bien entrés dans le match, pressant haut et asphyxiant les Canaris, les Lensois ont ensuite été sauvés par un très bon Brice Samba lors d’un très (trop) long temps faible durant lequel le gardien Lensois a étalé sa classe.

La soufflante du staff technique à la pause a permis aux Sang et Or de se remettre en ordre de marche pour une seconde période bien maitrisée. On regrettera néanmoins cette incapacité à faire le break, Wahi ratant notamment l’immanquable en voulant inscrire un but d’anthologie, alors qu’il suffisait de pousser le ballon dans les filets du plat du pied. Et que dire du raté de Wesley Saïd qui s’emmêle les pinceaux seul face au but, en oubliant ses partenaires…

Nous avons aimé :
– La prestation exceptionnelle de Brice Samba, un des hommes du match, qui permet aux Lensois de repartir de Nantes avec la victoire.
– Le second clean-sheet consécutif de la défense du RC Lens, pourtant privée d’un de ses cadres, Jonathan Gradit.
– La passe décisive de Facundo Medina sur le but de David Pereira Da Costa, l’Argentin a une nouvelle fois cassé les lignes.
– Le match défensif de Jhoanner Chavez, très appliqué et sérieux dans ses placements.
– La nouvelle très bonne performance d’Andy Diouf, percutant à souhait, qui, en deux matchs, à fait taire toutes les critiques.
– La constance de Neil El Aynaoui, excellent à la récupération.
– Le fait que David Pereira Da Costa confirme son retour au haut niveau. Une barre, un but, de la percussion et beaucoup de justesse technique.
– Le match remporté par les 1100 supporters lensois, à l’audimètre.

Nous n’avons pas aimé :
– Les 20 dernières minutes des Sang et Or de la première période. Un temps faible aussi soudain qu’inexplicable.
– Ne pas nous être trompés quand, avant le match, nous mettions en doute la compétence de monsieur Batta et de la VAR dirigée par Stéphanie Frappart.
– Avoir autant souhaité le retour de Gradit, Ruben Aguilar ayant été en grande difficulté face à Kadeware en première période, qui s’est heureusement éteint en seconde.
– Le match de Przemyslaw Frankowski, beaucoup trop frileux et auteur de mauvais choix.
Kevin Danso , moins à l’aise et moins tranchant qu’a l’accoutumée, mais heureusement toujours maître dans les airs.
– Même si le disque commence à être rayé, devoir à nouveau constater que les prestations d’Elye Wahi sont toujours contre-productives.
– Avoir aussi longtemps espéré le second but lensois et être resté sur notre faim.