FC Lorient – RC Lens (0-0) : Nous avons aimé, nous n’avons pas aimé

C’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens et il sera alors temps de comptabiliser le nombre de points perdus faute de n’avoir pas su concrétiser les nombreuses occasions. Le RC Lens a copieusement dominé la rencontre, mais ni Guilavogui, ni Wahi n’ont été suffisamment tueurs pour donner l’avantage aux Sang et Or.

Les Lensois ont en effet une nouvelle fois manqué de précision dans une première période contrôlée, avant une fin de match débridée où tout aurait pu arriver, et même une défaite sans un geste de classe de Brice Samba.

Nous avons aimé :
– L’arrêt décisif de Brice Samba en toute fin de rencontre. Le seul geste qu’il eut à accomplir mais qui a sauvé l’équipe.
– Reconnaître que le maire de Lorient n’avait pas tout à fait tort quand il a demandé le report du match.
– Que Lorientais et Lensois aient réussi à produire un jeu de qualité malgré les conditions détestables.
– La très bonne première période d’Angelo Fulgini, le joueur le plus remuant et le plus créatif côté Lensois.
– La prestation très sérieuse et appliquée de Facundo Medina, qui n’a pas hésité à jouer haut, une fois de plus, pour apporter le danger.
– La deuxième période de Przemyslaw Frankowski, timide en début de match, qui a explosé en fin de rencontre et qui a servi des caviars, malheureusement mal exploités.
– La rentrée d’Elye Wahi et de Ayanda Sishuba qui ont accéléré le jeu lensois en fin de rencontre.

Nous n’avons pas aimé :
– La prestation des milieux de terrain, qui ne sont toujours pas à la hauteur des ambitions de l’équipe.
– Ce nouveau match où Lens aurait du prendre les 3 points. Entre regrets et frustration.
– Le manque de justesse dans les derniers gestes et passes des Lensois, c’est hallucinant, cette maladresse.
– Que la frappe de Florian Sotoca s’écrase sur la barre d’Yvon Mvogo, complètement battu.
– De devoir reconnaître que Morgan Guilavogui est certainement meilleur en entrant qu’en faisant partie du onze de départ.
– Le match de Massadio Haïdara, totalement inoffensif dans son rôle de piston gauche, et le fait que Machado n’ait pas fait mieux durant ses quinze minutes de jeu.
– Constater qu’Andy Diouf, toujours en manque de confiance, n’osant pas jouer devant, repasse presque systématiquement par l’arrière.
– Que Neil Aynaoui ne fasse pas partie des entrants.