Malgré que le RC Lens tutoie le podium depuis le début de saison, un constat s’impose, la fragilité défensive empêchera le club de s’installer durablement dans les toutes premières places du classement.
Avec 20 buts encaissés, la défense lensois se situe à la 9ème place du classement de ligue 1, tandis que l’attaque est toujours seconde derrière l’intouchable PSG. Avec un tel écart entre la performance des attaquants et la fébrilité défensive, les Sang et Or ne peuvent rêver à un meilleur avenir.
Pourtant, hormis Facundo Medina qui déjoue depuis deux rencontres, individuellement, les défenseur lensois sont au niveau des ambitions du club. Gradit et Danso sont souvent irréprochables, tout comme le milieu défensif dans son ensemble, montré en exemple par les observateurs du football français.
Le souci est certainement tactique. La défense à trois montre souvent ses limites lors d’une perte de balle au milieu de terrain, comme ce fut encore le cas hier lors de la perte de ballon de Sotoca sur le premier but angevin ou quand Doucouré a perdu un ballon qui aurait pu amener un autre but angevin.
Et quand ce n’est pas la défense à trois qui pose question, c’est la fébrilité et le manque de concentration sur les coups de pieds arrêtés, comme sur le second but angevin, qui plombent l’équipe.
Le chantier de Franck Haise est immense et un nouvel apport défensif au mercato hivernal n’y changera rien. Les hommes en place sont de qualité, il suffirait de trouver la bonne alchimie entre pressing offensif et repli défensif.
Le jour où les Sang et Or auront trouvé la formule, tous les rêves seront à nouveau permis.