Du côté du RC Lens, la page est déjà tournée après le match du week-end dernier face à Brest. Les Sang et Or ont désormais les yeux rivés sur la réception d’Auxerre, une rencontre décisive pour continuer à croire à l’Europe.
Mais à Brest, Eric Roy n’a toujours pas digéré les décisions arbitrales. La Direction nationale de l’arbitrage a pourtant soutenu M. Millot, validant à la fois le penalty sifflé et l’expulsion du défenseur Abdoulaye Ndiaye. Cela ne suffit cependant pas à calmer la colère du coach brestois, ancien directeur sportif du RC Lens.
La DTA a expliqué sa position de manière claire : « Le défenseur brestois dévie visiblement le ballon hors du but à l’aide du bras droit écarté du corps, augmentant ainsi artificiellement la surface couverte par son corps. » Concernant le carton rouge, elle précise : « L’analyse des images ne permet pas ici d’exclure sans le moindre doute le caractère délibéré de la main que l’arbitre a retenu pour prononcer l’exclusion du défenseur. »
Malgré ces explications, Eric Roy reste ferme. « Je suis toujours dans le même état d’esprit. Peut-être un peu moins dans l’émotion parce que quelques jours sont passés. Mais toujours dans l’incompréhension du manque de cohérence. » a-t-il affirmé hier en conférence de presse. Il évoque notamment un précédent : « Monsieur Millot nous a arbitrés à Lyon il y a quelques semaines, et nous a refusé un penalty, il est allé voir la VAR, qui ne lui avait pas signalé la main dans la surface de Niakhaté. Quand il avait vu la VAR, il nous a dit qu’il restait sur sa position, disant que le ballon a été touché par une autre partie de son corps. »
Reste à Eric Roy à redescendre un peu en pression. Les décisions arbitrales font partie du jeu, et comme on dit, elles s’équilibrent toujours sur une saison. Difficile de compter les fois où le Stade Brestois a lui-même profité de l’indulgence des arbitres… y compris et surtout face au RC Lens.