Dernier acte avant d’être sûr de jouer en Ligue 1

Aujourd’hui, à partir de 14 heures, Bertrand Dacosta, le juge des référés du Conseil d’État, étudiera, en séance publique, les requêtes de Lyon, Toulouse et Amiens, qui contestent la décision d’arrêter la L1 et de figer le classement.

Ensuite, sous une semaine, le conseil d’état rendra sa décision et il ne sera plus possible de faire appel.

La décision de figer le classement du championnat 2019-2020 a eu pour conséquences d’éjecter l’OL des places européennes et d’envoyer Amiens et Toulouse en Ligue 2. Les trois formations, grandes perdantes de ce mode de calcul, avaient promis de faire entendre leur voix en justice.

Si, depuis le début de cette affaire, les actions judiciaires des trois clubs sont associées, elles ne sont pourtant pas identiques et elles ne visent pas les mêmes objectifs. Lyon, non qualifié pour une Coupe d’Europe par le biais du Championnat, demande au juge des référés du Conseil d’État, « sur le fondement de l’article L. 521-1 du Code de justice administrative, de suspendre la décision de la Ligue de football professionnel et ses effets en tant qu’elle arrête les Championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 et qu’elle homologue le classement au quotient et d’enjoindre à la Ligue de football professionnel de réexaminer les conditions permettant d’envisager une reprise des compétitions au mois d’août, ou à défaut, de prononcer la saison 2019-2020 “saison blanche”, dans un délai de quinze jours à compter de la notification de l’ordonnance à intervenir sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard ».

Dans ce cas de figure, le RC Lens serait la saison prochaine, ou toujours en Ligue 2, au mieux jouerait la fin de saison pour y accéder par le classement.

Contrairement à l’OL, l’Amiens SC ne remet pas en cause l’arrêt du Championnat. Le club picard, 19ème de L1 au moment de l’interruption des compétitions mi-mars, souhaite une Ligue 1 à 22 clubs, ce qui n’aurait pas d’incidence pour l’avenir des Sang et Or.

Toulouse veut aussi la suspension de la décision du CA de la LFP mais sa requête diffère quelque peu. Le TFC attend du juge des référés qu’il gèle la décision de la LFP et propose un autre mode calcul sur la base d’un indice de performance, qui ferait que le TFC ne descende pas.

En piste, II y aura quatre avocats : trois qui représenteront Amiens, Lyon et Toulouse, le quatrième étant celui de la LFP ainsi que les présidents des clubs concernés.