Contraint de jouer dans un Bollaert qui sonne le creux depuis le début de la saison, le RC Lens est en déficit de points à Bollaert. Mais c’est une tendance de fond pour tout le football français.
Les chiffres ne trompent pas. Sur les dix dernières saisons, celle en cours propose le plus petit pourcentage de victoires à domicile. Pour le moment, sur 168 matches de championnat disputés, seuls 66 ont été gagnés par l’équipe qui recevait, soit un ratio de 39 %. Jusque-là, sur la décennie, le pire exercice était 2015-2016 (42%). Certains s’en sortent mieux que d’autres, néanmoins, à l’image de Brest, Lyon, Metz et Monaco.
Mais la majorité des clubs de L1 subissent une décrue, qui peut être particulièrement cruelle pour les écuries habituées évoluer devant un stade plein et bruyant comme c’est le cas à Lens où le public a un véritable rôle de douzième homme.
Le nombre de fautes commises par les clubs qui reçoivent est également à la hausse, les joueurs compensant le manque de soutien par un surplus d’agressivité, ce qui est également le cas des joueurs lensois.