La réponse a été donnée ce week-end lors des 32es de finale de la Coupe de France féminine, où le RC Lens (D2) affrontait Roubaix-Wervicq (D3). Si les Nordistes se sont imposées 2-1, ce n’est pas le score qui a marqué les esprits, mais plutôt le comportement des deux équipes, qui ont transformé la rencontre en véritable bagarre digne d’une cour de récréation.
Le trio arbitral, complètement dépassé par les événements, a assisté à des scènes de violences dans les deux camps. Un spectacle bien loin des attentes pour un match de football entre équipes censées être responsables. Selon La Voix des Sports, l’origine des tensions remonte au refus de Sarah M’Barek, entraîneure du RC Lens, de serrer la main de son homologue roubaisien, Samuel Delcroix, un ancien Sang et Or avec qui elle avait eu des différends lors de leur collaboration passée. À cela s’ajoute la présence dans les rangs roubaisiens de cinq joueuses ayant évolué auparavant sous les couleurs lensoises, ajoutant un contexte électrique à la rencontre.
Ce match était donc l’occasion rêvée de jouer un remake de « Règlements de comptes à O.K. Corral ».
Sur le terrain, les hostilités ont débuté en fin de première période lorsque Dembélé (Roubaix) a frappé la joueuse lensoise Jeudy, déclenchant une bagarre générale et un climat délétère. Bien que la seconde période ait été plus calme, les tensions ont refait surface, au point que le match aurait pu – ou même dû – être interrompu en raison du faible nombre de joueuses encore présentes sur la pelouse.
À l’issue de la rencontre, Sarah M’Barek a déposé des réserves techniques, critiquant l’arbitrage. « Il aurait fallu désigner des arbitres plus expérimentés », a-t-elle déclaré, pointant du doigt le manque de contrôle du trio arbitral face à la situation chaotique.