Brice Samba entre dans le débat sur l’arbitrage

Les erreurs d’arbitrage sont malheureusement devenues des incontournables des journées de Ligue 1 et il ne se passe plus un week-end sans qu’un président, un entraîneur ou un joueur ne soit obligé de monter au créneau pour exprimer sa frustration.

Face au refus en avril dernier de l’IFAB (International football association board) d’équiper les arbitres de micro, Antony Gauthier, le nouveau responsable de l’arbitrage français, avait annoncé l’été dernier que les arbitres, s’ils le désiraient, pourraient s’exprimer devant les médias à l’issue des rencontres à compter de d’août dernier.

Aucun arbitre de Ligue 1 ne l’a fait, ce que ne comprennent pas les clubs. Ce week-end, Jean-Pierre Rivère, président de Nice et Franck Haise, coach du RC Lens, entre autres, mécontents, n’ont pas reçu d’explications suite à leur sortie médiatique.

Edito d’Etienne Moatti de l’Equipe :
De l’avis général, l’arbitrage français a connu, lors de la 22° journée de L1, un week-end noir. Avec une succession de bourdes (penalty assez évident non sifflé pour les Niçois en déplacement à Lyon, même chose à Brest pour l’OM, carton rouge oublié pour un Rémois face à Lens) qui viennent s’ajouter à pas mal d’autres (notamment l’expulsion contestable de Dante lors du derby Nice-Monaco il y a une semaine) depuis la reprise début janvier. Ce qui a eu le don d’électrifier le climat autour des matches.

A l’issue de la rencontre entre Reims et Lens, Olivier Tallaron, le journaliste pelouse de Canal+, a bien tenté de faire parler Benoît Millot, qui a refusé le micro tendu.

Brice Samba, le capitaine du RC Lens, propose une nouvelle règle à adopter pour que cesse les polémiques au sujet des tacles dangereux non sanctionnés :

“Il y a trop d’incohérences dans l’utilisation du VAR. C’est vraiment propre à chaque arbitre, c’est dommage. On demande plus de clarté, car, là, c’est le bordel. Je pense qu’il devrait y avoir une règle d’or pour tout le monde. Si la faute est au-dessus de la cheville, c’est rouge quoi qu’il arrive, quelle que soit la situation.” (20 Minutes)