Bollaert en pleurs : le dernier tour de piste de Medina sous le maillot Sang et Or

Partagez sur vos réseaux

Depuis son arrivée au RC Lens à l’été 2020, Facundo Medina a été adopté à l’unanimité par toutes les composantes du club. En cinq saisons, il aura disputé 165 rencontres sous le maillot Sang et Or, incarnant avec passion et générosité l’âme du club.

Mais alors que les sollicitations affluent de toute l’Europe, l’heure du départ a sonné pour l’Argentin, qui a fait ses adieux à Bollaert hier soir. Le scénario de cette dernière fut parfaitement orchestré : brassard de capitaine pour les ultimes minutes de jeu, sortie à quelques instants du coup de sifflet final pour recevoir l’hommage du peuple de Bollaert… et des scènes bouleversantes. En larmes au moment de quitter la pelouse, enlacé par ses coéquipiers, acclamé par un public debout. La fin d’un long et beau chapitre.

Sur le terrain comme en dehors, Medina laissera une empreinte forte. Apprécié de tous, dirigeants, staff, joueurs, il restera à jamais dans le cœur des supporters lensois. Proche des gens, souvent croisé dans les rues d’Arras, sa ville de résidence, il n’a jamais refusé une photo, un mot, un moment avec ses admirateurs.

Que ce soit sous Franck Haise ou Will Still, les deux entraîneurs qu’il a connus à Lens, Facundo Medina a toujours fait l’unanimité. Comme le rapporte La Voix du Nord, tous saluent son implication totale, sa disponibilité et cette énergie contagieuse qu’il mettait au service du collectif. Un joueur, mais surtout un homme, que le RC Lens n’oubliera jamais.

« Facundo est une personne très affective. Il est capable de tout, quand il est bien et en confiance. J’ai adoré avoir à l’entraîner. J’insiste bien sur le terme “adoré”, c’est vraiment ce que j’ai ressenti. Dans un vestiaire, avec cette grinta, sa personnalité, c’est un leader exemplaire. » (Franck Haise)

« On connaît son tempérament, il a toujours essayé de se faire respecter, qu’il y ait une certaine justice. Il a ce tempérament-là, ça peut le rendre meilleur. Quand j’étais à Reims, c’était le premier que je détestais, parce qu’il me rendait fou sur un terrain. Mais c’est le premier mec que tu as envie d’avoir dans ton équipe. Et il a besoin de ressentir de l’amour envers sa personne. C’est un Sud-Américain, donc il n’y a pas mille secrets avec lui. Il est très honnête, très droit. » (Will Still)

« Ce que je retiens, c’est cette joie de vivre au quotidien, sa sincérité, son honnêteté dans le rapport humain. C’est une personne fantastique, extraordinaire. N’importe quelle personne qui aurait fait un an ou deux au très haut niveau aurait voulu partir quand il y avait des offres. Il en a eu, il a fait le choix de rester. Ça prouve l’attachement au club, le respect pour le club, les supporters et les gens qui l’ont fait avancer. » (Jean-Louis Leca)

A lire également : Mercato RC Lens : Balerdi réclame Medina à Marseille