Arsenal – RC Lens (6-0) : Nous avons aimé, nous n’avons pas aimé

Pour cette chronique traditionnelle d’après-match, il va être bien difficile de trouver des points positifs. Hier soir, à l’Emirates Stadium, le RC Lens a explosé en plein vol face à des Gunners qui marchaient sur l’eau. Encaissé 4 buts en moins de 30 minutes, certes Lille l’avait fait contre le Bayern en 2012, mais c’est une bien maigre consolation.

Ce match, un calvaire sans fin, pourrait avoir deux types de conséquences. Faire plonger le RC Lens en Ligue 1 pour les pessimistes, ou alors faire naître un regain d’amour-propre, qui permettra de poursuivre la remontada en Ligue 1. Un premier élément de réponse sera donné samedi à Bollaert face à l’Olympique Lyonnais.

Nous avons aimé :
– Nous rappeler la phrase de Guy Roux :“Mieux vaut une fois 6-0 que 6 fois 1-0”.
– Que les 3000 supporters Lensois continuent d’encourager les leurs malgré la purge.
– Que Franck Haise ait bien pensé à faire sortir à la pause les trois joueurs susceptibles d’être suspendus contre Séville en cas de nouveau carton jaune.
– Imaginer que les clubs de Premier League hésiteront peut-être à nous piquer des joueurs en fin de saison.
– Le match d’Elye Wahi, certes improductif, mais qui a eu le mérite de tenter.

Nous n’avons pas aimé :
– Avoir espéré un exploit et avoir vécu un naufrage.
– L’incapacité des joueurs Lensois à remonter proprement les ballons.
– De constater que les hommes de Franck Haise repassaient systématiquement par l’arrière, faute de solutions devant.
– Entrer dans le Guinness book des records du club qui s’est pris la plus belle raclée en Ligue des Champions.
– Voir Brice Samba à ce niveau de contre-performance. Vite, un prêtre exorciste !
– La mauvaise gestion des hors-jeu d’Elye Wahi.
– De voir Danso crucifié par Jésus, un comble.
– La totale transparence de Florian Sotoca. Son pire match sous les couleurs lensoises, tant sur le plan offensif que sur le plan défensif.
– Le milieu de terrain aux abonnés absents.
– D’être obligé de constater le faible niveau technique des Sang et Or par rapport à celui des Gunners.
– Que les entrants ne fassent pas mieux que les sortants.
– Avoir cette impression que les Gunners étaient plus nombreux sur la pelouse que les Sang et Or.
– De penser que la grand-mère de Gervais Martel aurait pu jouer dans les buts d’Arsenal sans incidence au niveau du score.