Après avoir quitté le RC Lens à l’issue de la dernière saison, lors du tsunami qui a frappé les Sang et Or, Arnaud Pouille, après quelques mois de réflexion, a décidé de rebondir en acceptant le poste de président exécutif du Stade rennais.

A priori, sur le papier, le challenge pouvait sembler alléchant, Rennes ayant pour ambition de renouer très vite avec l’Europe. “Arnaud Pouille aura la mission d’insuffler une nouvelle dynamique de succès au Stade Rennais à court, moyen et long terme”, avait précisé le club lors de l’arrivée de l’ancien directeur général du RC Lens.

L’affaire est plutôt mal embarquée. Rennes balbutie son football, l’entraîneur Julien Stéphan est sur la sellette et ce n’est pas le triste 1-0, hier soir à la maison face au Havre, qui va rassurer les supporters. Rennes s’est en effet imposé dans la douleur, tandis que l’arbitrage de monsieur Batta, défavorable aux Havrais, fait couler de l’encre ce matin.
Malgré cette courte victoire, les supporters rennais ont sifflé leur équipe au retour des vestiaires et les joueurs ont même zappé le clapping qui normalement conclut chaque victoire.

À l’image de Franck Haise à Nice, Arnaud Pouille doit peut-être trouver que “c’était mieux avant”.