Comme déjà évoqué, la rencontre entre le FC Nantes et le RC Lens, comptant pour les quarts de finale de la Coupe de France, sera dirigée par Clément Turpin, un arbitre qui ne réussit ni aux Canaris, ni aux Sang et Or.
Mais outre le choix des hommes, il y a un autre facteur à prendre en considération. “On sait par expérience que l’arbitrage avait été un peu différent à l’époque des huis clos. Ça sifflait beaucoup et vite.” a reconnu Franck Haise, qui a le sens du détail et qui a étudié cet aspect lors de la période covid.
Quand on enlève le public, il n’y a plus cette pression supplémentaire qui peut altérer le jugement de l’homme en noir. Des travaux ont montré dans des situations particulières que l’arbitre pouvait tenir inconsciemment compte du public, qui reste un facteur impactant. L’absence de supporters permet à l’arbitre de se focaliser encore un peu plus sur le jeu et donc de commettre supposément moins d’erreurs favorables aux locaux.
Professeur d’économie à l’université d’Alicante, Carlos Cueva avait rendu public fin 2020, un rapport sur l’impact de la pression sociale dans les matchs de football entre les périodes pré-Covid et post-Covid, afin de trouver des éléments de réponse à une question majeure : comment le public influe-t-il réellement le déroulement d’un match de football ?
“On constate une augmentation de 10% des fautes sifflées contre l’équipe locale et une autre augmentation respective de 10 et 20% pour les cartons jaunes et rouges, toujours chez l’équipe locale.” avait conclu le spécialiste.
Est-ce à dire que monsieur Turpin sera impartial ce soir lors du match entre le FC Nantes et le RC Lens ? On le souhaite, il est, parait-il, le meilleur arbitre français…
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