Abdukodir Khusanov : progression en club, nouveau défi en sélection

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Abdukodir Khusanov, véritable révélation de la saison 2024-2025 au RC Lens, continue de tracer sa route au plus haut niveau. Transféré en janvier dernier à Manchester City pour 40 millions d’euros, le jeune défenseur ouzbek s’est rapidement adapté au système de jeu exigeant de Pep Guardiola. Après quelques prestations timides à son arrivée en Premier League, il s’impose aujourd’hui comme l’un des jeunes piliers défensifs les plus prometteurs d’Europe.

Mais c’est désormais sur la scène internationale que l’avenir de Khusanov attire l’attention. Déjà qualifiée pour la Coupe du Monde 2026, l’équipe nationale d’Ouzbékistan vient de confier les clés de sa sélection à un nom qui parle à tous les passionnés de football : Fabio Cannavaro. Le Ballon d’Or 2006 et champion du monde avec l’Italie succède à Srecko Katanec et prendra place sur le banc dès ce jeudi 10 octobre pour un match amical contre le Koweït à Tachkent. L’Ouzbékistan affrontera ensuite l’Uruguay le 13 octobre pour poursuivre sa préparation.

Une nouvelle ère commence donc pour les Loups Blancs… mais sans leur leader défensif. Touché à la cheville, Abdukodir Khusanov est contraint de déclarer forfait pour cette trêve. Un coup dur, mais qui ne remet aucunement en question son statut au sein de la sélection. Véritable symbole du renouveau ouzbek, l’ancien Lensois est perçu comme un cadre indiscutable par sa fédération, et Fabio Cannavaro n’a pas l’intention de changer cela.

La Coupe du Monde 2026, qui se jouera aux États-Unis, au Mexique et au Canada, sera une première historique pour l’Ouzbékistan. Et même si le sélectionneur italien n’a encore jamais dirigé un match avec son nouveau groupe, personne ne doute que Khusanov fera partie du voyage. Malgré sa jeunesse (21 ans), Kodir incarne déjà l’expérience et la stabilité au sein de cette équipe ambitieuse.

Du côté du RC Lens, où le défenseur a laissé une empreinte durable, on suivra sans aucun doute ses performances avec attention. Même loin de Bollaert, l’homme qui ne souriait jamais reste un peu « Sang et Or » dans le cœur des supporters.

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