Alors que la Ligue 1 vit une saison particulièrement spectaculaire sur le plan offensif, le RC Lens, lui, peine à suivre le rythme.
La saison 2024-2025 se distingue par un record de buts. Selon les statistiques publiées par L’Équipe, l’actuel exercice affiche une moyenne de 2,97 buts par match, soit la plus élevée du XXIe siècle. Il faut même remonter à la saison 1978-1979, soit quarante-six ans en arrière, pour retrouver une telle effervescence offensive (3 buts/match).
Dans ce contexte, le RC Lens fait figure d’exception. À contre-courant de la tendance, les Sang et Or peinent à concrétiser leur volume de jeu, souvent intéressant. Trop de situations gâchées, des mauvais choix dans la zone de vérité, des frappes non cadrées ou encore un manque de spontanéité. Les expected goals (xG) dépassent régulièrement le nombre de buts réellement inscrits, révélant un vrai souci de réalisme.
Le jeu lensois, trop souvent stéréotypé, s’est montré prévisible. Une forte dépendance aux couloirs, peu de percussion dans l’axe et un cruel manque de créativité dans les 30 derniers mètres. L’absence d’un meneur capable de casser les lignes et d’un véritable finisseur s’est lourdement fait sentir.
Le constat est sans appel : avec seulement 32 buts inscrits en 29 journées, soit une moyenne de 1,10 but par match, le RC Lens pointe à la 14e place des attaques de Ligue 1. Bien loin des standards nécessaires pour viser le haut du tableau.
Le mercato estival approche, et les besoins sont identifiés. Cette fois, il ne faudra pas se tromper.