Le RC Lens s’est incliné hier à Bollaert face à l’OM. Une nouvelle défaite qui fait tache et qui va placer les Sang et Or dans le ventre mou du classement.
Le RC Lens peut une nouvelle fois cultiver les regrets après une première mi-temps de domination stérile, avant d’offrir les clefs du match aux hommes de De Zerbi. Cette fois-ci, l’inefficacité offensive ne suffit pas à expliquer la défaite, car il y eut également des trous d’air dans la défense.
Nous avons aimé :
– L’hommage rendu à Gervais Martel. Un grand moment d’émotion partagé par l’ancien président et le public de Bollaert.
– La première titularisation d’Hamzat Ojediran, qui a prouvé que l’on pouvait compter sur lui dans le onze de départ.
– La bonne entrée en jeu d’Angelo Fulgini, qui a montré beaucoup plus en 12 minutes de jeu que David Pereira Da Costa en 59 minutes.
– L’intensité et le pressing des Lensois durant une grosse partie de la première période.
– La première mi-temps d’Adrien Thomasson, qui a initié toutes les situations offensives et qui a ratissé énormément de ballons.
– La rage de Danso, qui a appelé plusieurs fois les supporters a crié encore plus fort.
– Ce match qui a tenu toutes ses promesses au niveau de l’intensité.
– Que monsieur Wattelier n’ait pas cru bon refuser le but de l’égalisation lensoise, alors qu’il était à 3 mètres de l’action fautive de Fulgini. Malheureusement, il fut rappelé à l’ordre par la VAR, qui, pour une fois, a fait son travail. L’arbitre a souvent laissé jouer là où d’autres arbitres auraient passé leur temps à interrompre le match où l’engagement était réel.
– Le superbe but de Labeau-Lascary, qui devient le meilleur buteur lensois des buts refusés.
Nous n’avons pas aimé :
– L’inefficacité offensive des Sang et Or qui gâche sérieusement le début de saison et laisse entrevoir un ancrage dans le ventre mou du classement.
– Ce RC Lens à deux vitesses.
– Nous dire que l’on peut jouer des heures sans trouver le chemin des filets.
– Le manque de présence devant le but sur les actions offensives.
– Le loupé de David Pereira Da Costa face au portier marseillais. Si Lens ouvre le score avant la pause, ce n’est plus le même match.
– La prestation de Mbala Nzola, qui n’a pas été à la hauteur de ce que l’on peut attendre de lui. La finition n’est pas au rendez-vous chez cet attaquant, pourtant toujours en mouvement et qui ne rechigne pas au repli défensif.
– Le vent tourbillonnant qui a nuit à la qualité des centres et des corners.
– La sortie prématurée de Thomasson à la 58ème, un des meilleurs Lensois.
– Le carton pour contestation de Kevin Danso.
– Que Brice Samba soit passé du mauvais côté de la force en seconde période. Höjbjerg peut le remercier d’avoir ainsi ouvert la porte sur son coup franc pour le but du 3-1.
– 8 buts encaissés lors des quatre dernières rencontres ! Beaucoup trop pour prétendre rester la meilleure défense du championnat.
– Les sifflets lors de l’entrée de Elye Wahi et son attitude moqueuse.
– Le visage dépité de Will Still à l’issue de la rencontre, qui en dit long sur son questionnement par rapport aux joueurs à sa disposition.
– Qu’Edward Still insiste autant sur les décisions arbitrales contraires pour justifier la défaite, alors que l’explication est ailleurs.
– De constater match après match qu’Anass Zaroury n’est pas celui qu’on nous avait vendu.
– Que Malang Sarr n’ait pas su saisir sa chance.
– L’ascenseur émotionnel de la fin de match où l’on passe de 2-2 à 1-3 en moins de 5 minutes.
– Nous rendre compte que 13 buts marqués en 12 rencontres n’est pas un score suffisant pour que le RC Lens puisse prétendre à l’Europe en fin de saison.
– Les commentaires pro-marseillais du couple Josse-Bravo. On en viendrait presque à regretter les retransmissions low cost de DAZN. Nous avons par ailleurs adoré la petite phrase de Daniel Bravo, celui qui ne lit pas ses fiches : “Khusanov et Gradit sont blessés”.