Le 16 mars 2024 restera marqué d’une pierre noire pour le RC Lens. En offrant trois buts aux niçois, les Sang et Or se sont sabordés à Bollaert et remettent en question la possibilité entrevue il y a peu d’une nouvelle Ligue des Champions.
“La réalité, c’est que depuis le début de saison, contre les équipes du très haut de tableau, il nous en manque techniquement”, a déploré Franck Haise, conscient que son groupe n’était pas taillé cette saison pour jouer le très haut niveau.
Au regard des prestations contre les équipes du top 6, force est de constater que les Sang et Or devront se contenter de l’objectif d’un strapontin européen, plutôt que de viser un podium, qui devient inaccessible.
Nous avons aimé :
– Que Franck Haise reconnaisse enfin que son équipe avait des “plafonds de verre”.
– L’attitude du public de Bollaert, qui n’a pas sifflé les joueurs à la fin de la rencontre.
– Le bon match de Nampalys Mendy, très présent à la récupération, avant que tout ne s’écroule avec le cadeau offert aux niçois sur le troisième but.
Nous n’avons pas aimé :
– Que l’OGC Nice reste la bête noire du RC Lens.
– De constater que le RC Lens, hormis sa petite victoire acquise dans la douleur contre Brest, était incapable de prendre le dessus sur les équipes du top 6.
– La gifle reçue à Bollaert avec trois buts offerts par Facundo Medina, Nampalys Mendy et Abdukodir Khusanov.
– Les erreurs impardonnables de la défense lensoise, assimilables à des fautes professionnelles.
– De constater qu’Abdukodir Khusanov avait encore énormément de travail à faire sur lui avant de devenir un titulaire indiscutable.
– Au delà de sa faute grossière sur l’ouverture du score des niçois, le fait que Facundo Medina se soit ainsi fait aimer par Mohamed-Ali Cho.
– Le onze Lensois à côté de ses pompes, qui ne s’est réveillé qu’après le troisième but encaissé.
– Le match des pistons, Ruben Aguilar et Przemyslaw Frankowski, qui n’ont pas eu leur rendement habituel.
– Le prestation d’Elye Wahi, qui a encore beaucoup gâché, malgré son but de la réduction du score.
– La prestation minimaliste de David Pereira Da Costa, loin de ses standards 2024.
– Que Terem Moffi soit encore buteur face à Lens.
– Que la VAR ait fermé les yeux sur la main de Dante, alors que le tir de Sotoca filait au but. Un but qui aurait pu changer la physionomie de la rencontre.
– Les affrontements entre supporters lensois et niçois sur un parking proche du stade Bollaert avant le match.