Tombeur de Séville, après avoir été inexistant en première période, le RC Lens a validé la C3 en s’assurant la troisième place d’un groupe où il était censé finir bon dernier, selon l’avis de nombreux observateurs lors du tirage au sort. Mieux, les Sang et Or ne terminent qu’à un point de la qualification pour les huitièmes de finale de la C1.
En terme de possession, les Sang et Or ont touché le fond en première période avec seulement 31%. Certaines choses ont du être dites à la pause car les Lensois sont revenus avec d’autres intentions. C’est Facundo Medina qui a sonné la révolte et qui a obtenu un penalty après avoir traversé le terrain pour se retrouver en position d’avant centre. Et c’est finalement le décrié Angelo Fulgini qui a mis fin à l’infernal suspense en inscrivant le but du 2-1 dans les dernières minutes de la rencontre.
Nous avons aimé :
– Qu’au final, la lumière soit encore venue de Facundo Medina, qui malgré un match défensif moins bien maitrisé qu’habituellement, a permis aux siens de prendre l’avantage au score.
– La combativité de Jonathan Gradit. Le défenseur lensois a réalisé un match sérieux et très appliqué de la première à la dernière minute.
– Przemyslaw Frankowski est le monsieur penalty du RC Lens. Le Polonais a bien défendu même si cela n’a pas toujours été facile.
– L’arrêt de Brice Samba sur le premier penalty de Sergio Ramos, malheureusement à rejouer, ainsi que sa claquette main opposée sur le missile de Rakitic.
– Le sang-froid d’Angelo Fulgini, lors de son face-à-face avec Dmitrovic, pour donner la victoire aux lensois. Fulgini, bourreau des Espagnols, à l’aller comme au retour.
– Que Facundo Medina ait réussi à faire mettre un genou à terre à l’arrogant Sergio Ramos. Nous aurions aimé que les caméras s’attardent sur son visage lors du coup de sifflet final.
– Le Tifo !!
– Les images de joie à la fin de la rencontre
Nous n’avons pas aimé :
– Le cauchemar de la première période, durant laquelle le RC Lens aurait pu subir le même sort que contre Arsenal.
– Qu’offensivement, le RC Lens continue d’afficher ses lacunes.
– Ou plutôt pas compris que ce soit Guilavogui qui entre et que Saïd reste sur le banc.
– La prestation d’Elye Wahi, qui coure beaucoup dans le vent et multiplie les positions de hors jeu. Son jeu en déviation a rarement été efficace. Le mystère Wahi s’est encore épaissi hier.
– Cette fausse impression que Lens jouait déjà le nul en première période.
– Que Sotoca n’ait brillé que par sa passe décisive sur le but de Fulgini.
– Le pressing désordonné des Lensois.
– Le jeu contrasté de Salis Abdul Samed. Il a beaucoup couru, beaucoup emmerdé les Sévillans, touché énormément de ballons, mais il a cumulé les déchets techniques.
– L’incapacité des Sang et Or en première période de ressortir les ballons.
– La prestation de David Pereira Da Costa, beaucoup trop tendre pour un tel combat.