Là où nous étions nombreux à penser que les hommes allaient chercher à s’ignorer, Arnaud Pouille et Florent Ghisolfi ont, tout du moins en surface, enterrer la hache de guerre hier soir à l’Allianz Riviera, avec bisou et accolade à l’appui.
Une attitude qui tranche avec les propos tenus la veille par Arnaud Pouille dans les colonnes de La Voix Des Sports, où le directeur général du RC Lens avait du mal à cacher sa rancœur :
“Ce qu’on peut regretter, c’est l’inadéquation entre l’élégance, la bonne conduite exigées d’un groupe et les faits, notamment avec des gens du staff qui s’en vont en milieu de saison.
L’annonce la semaine du derby n’était vraiment pas optimale. Mais les départs de Laurent Bessière et Ghislain Dubois, c’est là où je parle d’inélégance. En fait, ils ont été sollicités bien avant la fin de la première phase, alors qu’il restait quinze jours de compétition.”
Arnaud Pouille fait contre mauvaise fortune bon cœur et estime que le plus important est d’avoir pu garder Grégory Thil et de se restructurer. Cette trahison sera peut être un mal pour un bien, peut-on comprendre dans les propos du directeur général :
” La seule chose qui aurait été vraiment embêtante, c’est si Greg Thil était parti. Il est resté et il était au cœur du recrutement depuis 2020, Samir Chamma, qui était là depuis 2019 mais était parti au printemps sur un autre projet revient en tant que coordinateur technique en lien avec la cellule de recrutement. Notre force de recrutement s’est peut-être même reconsolidée. À la direction de la performance, on a pris Benoit Delaval qui a en plus une fibre nordiste. On avait de très bonnes recommandations sur lui et ça s’est fait vite”
Lors du match retour à Bollaert début février, on peut penser que les supporters lensois seront moins prévenants vis à vis de leur ancien directeur sportif.