A l’issue de la rencontre, lors du debrief express sur la pelouse de Louis II, Will Still a demandé à ses hommes de ne pas évoqué face à la presse les erreurs d’arbitrage qui ont émaillé la rencontre entre l’AS Monaco et le RC Lens.

Notée 3 (mauvais match) par les journalistes de L’Équipe, la prestation de Willy Delajod fait pourtant débat et ne relève pas le niveau de l’arbitrage français.

Willy Delajod, qui a distribué 6 cartons lors de ce match, cinq côtés lensois (Gradit, Aguilar, Sotoca, Labeau Lascary et Still), est revenu, au micro de DAZN, sur le but refusé à Remy Labeau-Lascary :

“L’attaquant lensois touche le ballon de la main en entrant dans la surface de réparation. Dans l’immédiateté, car c’est cela qui est vraiment important, il marque.” a tenté d’expliquer l’homme en jaune. “Les lois stipulent que lorsque le joueur touche le ballon de la main et que, dans l’immédiateté, il marque le but, il faut le refuser.” a t-il poursuivi.
Willy Delajod fait abstraction du fait que l’attaquant lensois a été préalablement déséquilibré par le défenseur monégasque, ce qui provoque la légère touchette de la main, totalement involontaire. la faute du monégasque aurait du être prise en compte avant celle supposée du lensois.

Avec de telles inepties au niveau de l’interprétation des règles, l’arbitrage à la française continue de s’enfoncer dans la médiocrité, et nous n’en sommes qu’à la troisième journée. Notons également qu’Hakim Ben El Hadj, l’ami des lensois, était à la VAR et en communication avec Willy Delajod lors de la prise de décision. Ceci explique peut être cela…