Mercato RC Lens : Corentin Jean, entre espoirs et fatalité

Corentin Jean, sous contrat jusque juin 2023, que l’on annonçait partant en décembre, a finalement accepté la proposition de repositionnement de Franck Haise en piston gauche, ce qui lui offre un peu de temps de jeu.

Personne ne sait ce qu’il adviendra de “l’ancien” attaquant en juin prochain, tellement les places seront chères. Beaucoup de questions se posent, notamment celle de l’avenir de l’ancien toulousain quand Medina, Haïdara, Frankowski et Machado seront opérationnels dans le couloir gauche. Faire banquette comme 4ème piston ou 4ème attaquant n’est pas forcément le rêve de Corentin Jean, qui confirme pourtant se sentir bien à Lens :

“A l’ouverture du marché, des clubs comme Clermont (L1), Le Havre et Dijon (L2) sont venus aux renseignements. Lens a fermé la porte. Je suis encore sous contrat jusqu’en juin 2023 et franchement, partir pour partir, ça ne m’intéresse pas. Je ne suis pas souvent aligné au coup d’envoi, mais je rentre pratiquement à chaque fois. Dès qu’on me fait jouer, je me donne à fond. J’ai ma place dans ce collectif et je sens que le coach et mes coéquipiers ont confiance en moi. Évidemment, j’aimerais jouer un peu plus, mais ce sont les choix de l’entraîneur et je les respecte totalement.” (La Nouvelle République)

Celui qui fut à 17 ans, 7 mois et 22 jours, le plus jeune joueur à réaliser un doublé dans les cinq grands championnats européens lors de la saison 2012-2013, aimerait obtenir un billet pour la Coupe d’Europe avec le RC Lens. Lorsqu’il défendait les couleurs de l’AS Monaco, Corentin Jean avait goûté à la Ligue des Champions, moment inoubliable pour lui :

“Le maintien est quasiment acquis. La saison dernière, on a manqué la Coupe d’Europe pour une petite place. Cette année, c’est l’objectif, même si c’est serré. Ça va être une belle bataille. J’ai joué avec Monaco un match de Ligue des Champions en décembre 2016 à Leverkusen. On avait perdu (3-0), mais on était déjà qualifiés. Ça reste un super-souvenir, car c’était le très haut niveau et il y avait une sacrée ambiance.” (La Nouvelle République)