Prêté par deux fois au Stade Brestois par l’Inter Milan, Martin Satriano n’a pas souhaité répondre favorablement aux demandes répétées des dirigeants bretons qui souhaitaient le recruter une troisième fois.
Martin Satriano est cette fois-ci cédé pour l’année au RC Lens par l’Inter. Le prêt de l’attaquant uruguayen est assorti d’une option d’achat qui serait de 5 M€. Après avoir accusé le coup, les langues se délient du côté du board brestois. Eric Roy avait envoyé un premier scud en marge du match Lens-Brest, en rappelant que les stats de l’uruguayen de la dernière saison n’étaient pas top.
C’est maintenant au tour du directeur sportif de sortir le mouchoir. “Il voulait l’Espagne, ne voulait pas revenir en France.” déclare Grégory Lorenzi. “D’abord son agent nous disait qu’il n’avait pas d’autre option que Brest qu’il fallait lui laisser le temps qu’il digère, qu’il fasse le deuil car il devait partir définitivement de l’inter de Milan, je le comprends. Et au fur et à mesure, Brest ne devenait plus un choix prioritaire parce que la France n’était plus d’actualité. Le coach a appelé 4-5 fois le joueur, il n’a jamais répondu. Je lui ai envoyé un message et je l’ai appelé, il n’a jamais répondu.” (Ouest France)
Une insistance du club brestois qui contraste avec les propos de l’entraîneur qui semblait vouloir dire que l’attaquant n’était plus devenu incontournable.
“Il signe en France. J’accepte les choix, mais ça doit interpeller les gens, Lens ne fait pas de coupe d’Europe. Peut-être a-t-il préféré la ferveur de Lens le stade de Lens, le poids médiatique du club Lens. Le salaire ? Ça m’étonnerait, on a vraiment fait des efforts pour essayer de garder Martin.” conclut Lorenzi.
Un jour, à l’occasion d’une interview, nous connaitrons certainement les raisons profondes qui ont conduit Satriano à snober de la sorte le stade Brestois au profit du RC Lens et de passer, de fait, à côté d’une Ligue des Champions.