Mercato : Au RC Lens, on rase gratis

Stijn Spierings en échec au RC Lens

Après avoir libéré Massadio Haïdara pour services rendus, afin qu’il puisse s’engager avec Brest, le RC Lens vient également d’ouvrir la porte à Stijn Spierings… Pour services non rendus.

Sous contrat avec le RC Lens jusqu’en 2027, Stijn Spierings, l’erreur de casting du trio Pouille-Haise-Thil avait, dans un premier temps, était rendu à l’envoyeur, le Toulouse FC, sous forme de prêt. Revenu à la Gaillette à la reprise de l’entraînement, Will Still l’avait utilisé durant quelques matchs de préparation avant de le placer au loft, en compagnie d’un autre joueur devenu indésirable, Salis Abdul Samed.

Ne trouvant pas preneur pour son boulet, à 2 jours de la clôture du mercato, le board lensois a donc décidé de le libérer, seule condition pour qu’il quitte le club et que son salaire ne soit plus pris en charge. Le milieu de terrain néerlandais, qui était arrivé libre à Lens l’été 2023, a paraphé un contrat de trois ans avec Brondby au Danemark.

23 juin 2023. « La première pièce de la collection 2023-2024 dévoilée au Louvre-Lens », écrit le service com du RC Lens sur ses réseaux sociaux. Quelques heures plus tard, Stijn Spierings est présenté, grand sourire, aux côtés d’Arnaud Pouille, le DG, et Grégory Thil, directeur technique, qui avouera plus tard que tout le monde à Lens avait salué son arrivée.
Arnaud Pouille se réjouit alors de recruter « le meilleur récupérateur de ballons des cinq grands championnats ». Sans aller jusque-là, le coup était néanmoins intéressant dans la mesure où le joueur arrivait libre après son exercice à Toulouse.
Mais on a tous déchanté 3 mois plus tard. Le joueur n’entrait finalement pas dans les plans de Franck Haise et se permettait même d’être boudeur quand il était sorti prématurément.
Pire affront, le milieu de terrain n’était même pas inscrit par son club sur la liste des joueurs qualifiés pour disputer la Ligue des champions.
Après 116 minutes de temps jeu, retour à l’envoyeur, Toulouse, voulait bien le récupérer en prêt, à condition que Lens prenne en charge une partie de son salaire, qui était désormais à 6 chiffres en Artois, alors qu’il n’émargeait qu’à hauteur de 30000€/mensuel dans la ville rose. Accueilli en héros lors de son retour à Toulouse, Spierings a ensuite alterné et le beaucoup moins bon, au point de partir en clash avec la direction toulousaine en fin de saison.

Personne ne souhaitant payer pour engager ce garçon qui n’avait même pas daigner apprendre le français durant ces années passées dans l’hexagone, la seule solution, dans l’optique du dégraissage de la masse salariale, était de le libérer afin qu’il puisse enfin quitter le loft lensois.
C’est désormais chose faite, fin de la douloureuse histoire.