En matière de football, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Après la dernière défaite de Nice en championnat face à Montpellier, Florent Ghisolfi avait déclaré que son entraîneur, Francesco Farioli, irait au bout de la saison quoi qu’il arrive.
Mais ces éléments de langage ne trompent plus personne, l’entraîneur du Gym est bel et bien sur la sellette et une double défaite cette semaine, en Coupe de France ce soir contre le PSG et samedi soir à Lens pourrait changer la donne. Même si le vestiaire niçois a l’air plutôt calme, Jean-Clair Todibo a quand même reconnu ce week-end que le club était en crise.
Le manque de flexibilité de Farioli était déjà perçu comme une faiblesse quand il entraînait en Turquie. Des chants contre lui avaient été entonnés, avant qu’il ne démissionne fin février 2023.
Comme le relate le journal l’Equipe ce matin, Farioli n’est pas dans une bonne passe. Il n’a su faire gagner son équipe qu’une fois en L1 cette année, contre Metz (1-0) le 27 janvier. Il continue de croire en une certaine rigidité de son système de jeu, basé sur la structure, la possession et la fixation, mais dont la lenteur est la principale problématique. Il n’arrive pas à libérer ses attaquants de leur inefficacité et de nombreux joueurs sont très en dessous du niveau qu’ils avaient à l’automne, et de leur niveau tout court (Dante, Laborde, Moffi, Todibo, Thuram, notamment).
Un PSG et un Lens jouant à leur niveau ne devraient faire qu’une bouchée de cette équipe moribonde qui cherche désespérément à rebondir et dont le coach semble être sans solution. Mais la vérité sortira du terrain, ce soir au Parc et samedi à Bollaert.
Par ailleurs, la direction du Gym a pris la décision de laisser le groupe au vert en Belgique après le match de ce soir pour préparer le match de Lens samedi soir.