Le 25 février 2020, le RC Lens, qui venait d’essuyer deux défaites consécutives, décide de se séparer de son entraîneur principal Philippe Montanier, mais aussi de son adjoint direct, Mickaël Debève, et de son préparateur physique, Stéphane Wiertelak.
Stéphane Wiertelak revient aujourd’hui, sans rancune, sur les conditions de son départ de Lens dans les colonnes de Ouest France.
“Nous étions champions à la trêve mais nous avons eu une reprise en demi-teinte en janvier avec 2 défaites. Cela a effrayé les dirigeants alors que le vestiaire était avec nous. Il n’y avait pas du tout de cassure. Leur décision a été hâtive. Dans la foulée, il y a eu le confinement.
Quand on a pris le club, il était en train de se battre pour ne pas descendre en National. On a dû faire 26 matches sans défaite. Donc, oui, 80 % de l’accession du club, on peut la mettre au crédit de Philippe Montanier. On nous a vraiment privés de ce moment ultime après deux ans de travail. Le football est parfois cruel. Cela a été frustrant pour nous.
Je suis parti en très bons termes avec les joueurs. Je n’en veux pas à Franck Haise, il a décidé de monter avec son staff. C’est respectable. Même les dirigeants, je ne me suis pas fâché avec eux en partant. Je leur ai simplement dit : “Vous faites une c…, vous allez trop vite. On va monter.
Je connais bien à peu près la moitié de l’équipe : Leca, Gradit, Massadio Haïdara, Cahuzac, le petit jeune Traoré au milieu, Sotoca devant, Simon Banza qui joue quand même pas mal… Après, ils ont fait un bon recrutement. Ils ont pris des joueurs expérimentés, plutôt besogneux qui correspondent bien à l’état d’esprit du Nord. Et la mayonnaise a bien pris. Ça reste à confirmer sur la durée mais ils sont sur une bonne dynamique, c’est bien.”
Pour l’instant, Stéphane Wiertelak, qui a œuvré également à Nantes de 2011 à 2017, vit en Bretagne et il est toujours à la recherche d’un nouveau challenge sportif.