Déjà, la saison dernière, sur certains matchs, le RC Lens avait souffert de ses entames de matchs médiocres. Dimanche, à Montpellier, cette période de “temps faible” a duré 45 minutes.
Les Montpellièrains ont eu la justesse d’esprit d’imposer aux lensois un pressing à l’image de ce que les Sang et Or font habituellement. Ce qu’a confirmé le coach héraultais à l’issue de la rencontre : “Il y avait la volonté d’imposer notre jeu. On avait décidé qu’il fallait avancer, ne pas les laisser trop jouer.”
Pris à leur propre piège, dépassés dans les duels, manquant d’imagination dans l’animation offensive, les hommes de Franck Haise ont couru après le ballon durant toute la première période. Il aura fallu la mise au point du coach à la pause pour qu’ils montrent un visage différent, plus en adéquation avec les prestations habituelles de l’équipe.
Malheureusement, avec un Kalimuendo et un Pereira Da Costa aux abonnés absents, un Sotoca et un Clauss discrets, les lensois ont été inefficaces et souvent brouillons dans le dernier geste. Les remplacements ont certainement été un peu trop tardifs. Jean, Boli, Saïd et Machado ont montré beaucoup d’envie. Il y avait certainement mieux à faire en les faisant rentrer un peu plus tôt…