Les trois points acquis par le RC Lens face à l’Olympique de Marseille permettent aux Sang et Or de basculer dans le premier tiers du classement.
Jonathan Gradit a inscrit le deuxième but de sa carrière en Sang et Or, un but d’une importance capitale tant sur le plan comptable que sur le plan moral car il ouvre des perspectives réjouissantes pour la suite de la compétition.
Sur ce but, les hommes de Gatuzzo ont commis deux erreurs flagrantes. La plus flagrante est certainement la mauvaise défense de Balerdi, mal placé au marquage de Gradit et qui s’est fait prendre par la vitesse d’exécution du Lensois. Mais Marseille a commis une erreur encore plus grave, celle de n’avoir laissé aucun attaquant devant. En effet, sur ce corner tiré par Fulgini, qui était censé être le dernier du match, les 10 marseillais se sont regroupés devant leur gardien.
Quand Jonathan Gradit a constaté que de rester derrière ne servait plus à rien, faute d’attaquant à marquer, il s’est tourné vers son banc pour avoir l’autorisation de monter, ce que n’avait probablement pas anticipé la défense phocéenne.
Fulgini a vu juste et il a ciblé la zone où gravitait le défenseur lensois.
On connait la suite, une tête de renard de surface, tellement sèche que Lopez n’a pas le temps de lever les bras pour la contrer. Un but qui restera dans les annales de la saison, tellement il fait du bien, d’un point de vue comptable, et tellement il récompense le moins médiatique des défenseurs Sang et Or, un modèle de fidélité et de régularité.