Le RC Lens aura vécu une drôle de semaine. Après avoir été éliminé en Conférence League en ne pouvant s’en prendre qu’à eux-mêmes, les Sang et Or sont repartis de la Principauté avec de la frustration et un sentiment d’inachevé.
La chaleur et l’état de la pelouse n’ont pas permis d’offrir le spectacle attendu entre deux équipes joueuses. Le RC Lens s’est procuré les meilleures occasions mais a une nouvelle fois pêché dans la finition.
Avec un peu plus de réalisme et de réussite, les Lensois auraient dû l’emporter à Louis II, mais le corps arbitral a joué le douzième homme chez les monégasques.
Nous avons aimé :
– De constater que, malgré la frustration du but injustement refusé, les hommes de Will Still n’aient pas baissé les bras.
– La bonne rentrée de Rémy Labeau Lascary, il a apporté du poids offensivement, malgrè un certain déficit technique.
– L’entrée en jeu d’Hamzat Ojediran, qui, après avoir joué les Candeloro durant 5 minutes, a trouvé le rythme et a montré la voie avec notamment son ouverture lumineuse pour le but refusé à Labeau Lascary. Son impact physique a fait merveille.
– Que Lens comptabilise désormais 7 points en 3 rencontres.
– De voir Will Still donner l’ordre à ses joueurs de ne pas aborder les problèmes d’arbitrage face à la presse.
– Le nouveau match plein d’Adrien Thomasson, qui aurait mérité, avec plus de réussite, de marquer en première période si son tir n’avait pas heurté le poteau.
– Que Will Still ne se soit pas fait marcher sur les pieds par Adi Hütter, en lui envoyant un “turn to your place” face caméra.
– Les scènes de fraternité, au coup de sifflet final, entre les anciens monégasques, Aguilar et Sarr et leurs anciens coéquipiers.
Nous n’avons pas aimé :
– L’état de la pelouse, indigne d’un club de Ligue 1, impraticable pour la pratique d’un football de haut niveau.
– La prestation calamiteuse de Willy Delajod and co. Sur le but de Labeau-Lascary, refusé pour une légère touchette de la main, le corps arbitral oublie que le lensois a été déséquilibré par le défenseur monégasque et que la main est en aucun cas volontaire.
– La responsabilité d’Andy Diouf sur le but monégasque. Il oublie le marquage sur Zakaria qui marque de la tête.
– De constater que Florian Sotoca n’avait toujours pas mis de bleu. (Private joke destinée aux joueurs de billard).
– Le jeu au pied de Brice Samba qui trouve rarement la couleur Sang et Or.
– La blessure à la cheville droite d’Anass Zaroury.
– La rentrée fantomatique de David Pereira da Costa qui a succédé à Zaroury.
– Le loupé incompréhensible de Wesley Saïd face au but en première période. Beaucoup trop discret cet après-midi.
– Devoir se faire à l’idée que nos espoirs d’efficacité offensive reposent maintenant sur Satriano et Nzola.
– Que Facundo Medina soit beaucoup trop timide en phases offensives. Consignes du coach ?
– Le nombre important de cartons jaunes pris (Gradit, Aguilar, Sotoca, Labeau Lascary, Still).
– Les corners de Chavez
– Mais ils étaient où les supporters monégasques ? Un stade Louis II en mode covid.
– Comprendre que l’arbitrage français achetait ses oreillettes et ses micros sur Temu.