Ce qui s’est passé samedi soir sur la pelouse de la Beaujoire est proprement scandaleux et ne relève pas le niveau de l’arbitrage français, déjà bien bas.
David Pereira Da Costa a failli laisser un tibia sur un tacle non contrôlé du jeune défenseur nantais Nathan Zézé. L’image est terrible. L’arbitre, Florent Batta, était à moins de 5 mètres de l’action et n’a pas interprété la dangerosité du tacle. Admettons qu’il soit atteint de presbytie et dans ce cas, il est excusé, mais doit absolument consulter un ophtalmologue.
Mais que dire de l’attitude de Stéphanie Frappart, cheffe de la VAR, qui disposait de multiples ralentis où l’on voyait nettement les deux pieds décollés du jeune défenseur sur le tibia de Pereira Da Costa et qui n’a pas demandé à monsieur Batta de visionner les images et de reconsidérer sa position initiale.
Si l’on pouvait se permettre de blaguer, on émettrait l’idée qu’elle était en mode Burger King, en train de sélectionner son repas sur son smartphone, pendant qu’un drame aurait pu se produire sur la pelouse.
Si tel n’est pas le cas, il s’agit d’une véritable faute professionnelle qui mériterait sanction.
Il existe une commission de discipline pour sanctionner les entraîneurs ou des joueurs qui ont commis des fautes. Quand ce genre de comportement arbitral sera-t-il enfin sanctionné ?
Il n’est pas question ici de juger une interprétation du corps arbitral, mais du fait d’avoir fermé les yeux sur du factuel. Outre la blessure, qui aurait pu être terrible pour Pereira Da Costa, cette erreur d’arbitrage aurait également pu fausser le résultat du match.