Interrogé par La Voix des Sports, Patrick Berg a fait le point sur son intégration et ses débuts au RC Lens :
Le jeune international norvégien, recruté cet hiver pour pallier au départ programmé de Seko Fofana et/ou Cheick Doucouré, n’a pas bénéficié de beaucoup de temps de jeu depuis son arrivée au début du mois de janvier. Il était donc intéressant de connaître son état d’esprit après 3 mois de compétition.
Son intégration :
Ce n’est jamais facile de faire quelque chose de complètement nouveau. Vous devez vous adapter, ça prend du temps. Pour Lens, la ville, le club, c’est parfait, c’est comme si j’étais à la maison. Tout le monde est tellement amical. C’est comme ça depuis mes premiers jours. Je suis sûr d’avoir fait le bon choix. J’ai trouvé un appartement sympa où j’habite avec ma copine et mes chiens. On apprécie beaucoup.
La gestion du changement
Je suis fatigué mentalement car il y a tellement de nouvelles choses ! Tout, autour de moi, est nouveau donc il faut être attentif. Surtout que tout est en français. Je dois être concentré, focus, tout le temps, juste pour ne pas manquer une information ou quelque chose venant du coach ou du staff ou de mes coéquipiers.
En venant à Lens il a franchi un palier
Jouer à Lens me donne l’opportunité de me développer comme joueur. Quand tu restes dans le même club et au même niveau tout le temps, ton développement s’arrête à un certain point. Je vais grimper de nombreuses marches avec cette équipe. Je regarde les prochains mois et les prochaines années. Je pense juste au prochain entraînement en me disant que je dois être un meilleur joueur chaque jour. C’est là-dessus que je suis concentré à chaque fois que je viens à la Gaillette.
Son premier match : Lille
Bien sûr, il n’y avait que 5 000 supporters dans les tribunes mais le niveau de bruit qu’ont fait les supporters était complètement nouveau pour moi. Parce qu’en Norvège, on a l’habitude de gens assis sur le siège et qui ne font pas réellement beaucoup de bruit. Ici, c’était incroyable. Les supporters de Lens sont magnifiques. C’est quelque chose de très, très spécial. Je ne crois pas que ce soit normal d’avoir ce genre de supporters, c’est extraordinaire ! Comme joueur, c’est ce qu’on veut.
Passer du statut de titulaire en Norvége à remplaçant à Lens
J’étais habitué à être capitaine et à jouer 90 minutes à chaque match. Mais avant ça, je suis aussi allé sur le banc. J’ai vraiment commencé à être titulaire quand j’avais 21-22 ans. Donc ce n’est pas une situation complètement nouvelle. C’est le coach qui décide, pas moi, donc je ne peux pas être en colère ou frustré, cela ne m’aiderait pas. Je dois l’accepter et je dois faire ce que je peux à l’entraînement pour faire changer d’avis l’entraîneur.
Europe ?
On ne parle pas de jouer une coupe d’Europe. On parle juste de progrès. C’est ce qu’on veut tous, y compris sur les derniers matchs.
