Réduit rapidement à 10 suite à l’expulsion sévère de Jean-Louis Leca et mené 2-0 à la pause, le RC Lens a une nouvelle fois réussi sa remontada en seconde période pour arracher le match nul. Pour autant, ce résultat peut être synonyme d’un coup d’arrêt dans la course à l’Europe.
Les planètes étaient pourtant alignées. Lens était sur une bonne dynamique, Nantes avait la tête à la finale de Coupe de France. Mais des pertes incompréhensibles de balles, un manque de justesse technique, des incompréhensions entre joueurs, le manque de prises d’initiative ont plombé la première période qui a vu les Nantais rentrer au vestiaire avec deux buts d’avance.
Là où nous étions persuadé que les Sang et Or allaient boire le bouillon, Seko Fofana se permettait une petite phrase qui a pris tout son sens en fin de match : « On a été mis en difficulté sur certaines situations. Je sais qu’en deuxième mi-temps, on va tout donner et pourquoi pas égaliser. Je n’ai pas trop d’inquiétudes. »
Effectivement, c’est un autre RC Lens qui a évolué en seconde période. Les situations se sont transformées en occasions et David Pereira Da Costa a redonné confiance aux Sang et Or en réduisant la marque à la 67ème après un gros travail de Seko Fofana. Poussés par un Bollaert en rut, les lensois ont accentué leur pressing et se sont offerts un penalty sur une faute du gardien Nantais sur Wesley Saïd. Le pied droit d’Arnaud Kalimuendo n’a pas tremblé et Lens est revenu au score à la 80ème minute. En fin de rencontre, les Sang et Or auraiznt même pu prendre l’avantage.
Si l’on voit la bouteille à moitié pleine, on pensera qu’il s’agit d’un bon point compte tenu des circonstances, si on l’a voit à moitié vide, on dira qu’il s’agit de deux points de perdus qui coûteront cher le soir de la 38ème journée.
Nous avons aimé :
L’attitude des supporters qui n’ont pas sifflé à la pause et qui ont joué leur rôle de douzième homme en seconde période.
La prestation XXL de Seko Fofana, le briseur de lignes, à l’origine de tous les mouvements dangereux des Sang et Or.
Le but tout en finesse et en culot de David Pereira Da Costa.
La rentrée convaincante de Deiver Machado.
La force mentale de l’équipe qui n’a rien lâché
Nous n’avons pas aimé :
La décision de l’arbitre d’expulser Jean-Louis Leca alors qu’il ne s’agissait que d’un geste mal maitrisé qui n’a eu aucune conséquence sur l’intégrité physique du joueur nantais.
L’inconstance de Christopher Wooh qui a alterné le bon et le moins bon.
La prestation d’ensemble de Massadio Haïdara.
Le match à oublier pour Florian Sotaca.
La mauvaise rentrée de Wuilker Farinez, fautif sur le deuxième but Nantais.
L’inutilité d’Igniatus Ganago, qui n’a rien apporté dans l’animation offensive n la finition.
Que Jonathan Clauss ait du se résoudre, Lens jouant en infériorité numérique, à évoluer en latéral, et non plus en piston, ce qui n’est pas son point fort.
Le but immanquable mais manqué de David Pereira Da Costa en fin de première période.
La mouche qui a piqué Jean-Louis Leca pour lui faire jouer les Schumacher alors qu’il aurait du rester sur sa ligne.
Que le club ne fournisse pas de casquettes à ses gardiens
Lens – Nantes : 2-2 (0-2).
Arbitre : M. Léonard. 36 727 spectateurs.
Buts Lensois : Pereira da Costa (67e), Kalimuendo (80e sp).
Buts Nantais : Simon (8e, 32e).
Avertissements Nantais Pereira de Sa (53e), Cyprien (62e), Moutoussamy (74e), Pallois (79e), Lafont (80e).
Expulsion Lens : Leca (19e).
LENS : Leca ; Gradit, Wooh, Haïdara (Machado, 62e) ; Clauss, Pereira da Costa (Kakuta, 81e), Doucouré, Fofana (cap), Frankowski (Farinez, 19e) ; Sotoca (Saïd, 63e), Ganago (Kalimuendo, 63e).
NANTES : Lafont ; Coco (Corchia, 80e), Sylla, Appiah, Pallois, Merlin ; Chirivella (Pereira de Sa, 45e), Cyprien (Doucet, 86e), Moutoussamy ; Kolo Muani (Coulibaly, 70e), Simon (Bukari, 70e).
