Paroles de coach : La fierté pour Haise, la honte pour Galtier

À l’issue de la rencontre, Franck Haise était sur un nuage suite à la prestation de ses joueurs. Le coach Lensois estime que la victoire face à Nice est à ranger dans la catégorie des victoires exceptionnelles :

« Il y a des victoires, des belles victoires et des victoires exceptionnelles comme face à Nice, surtout par rapport à la qualité de l’adversaire de l’expulsion de Massadio. À la mi-temps, j’ai livré un message très calme. Une équipe qui est en infériorité numérique doit faire le jeu, mais s’expose, c’est ce que j’ai dit aux joueurs et c’est ce qui s’est passé. Nice a fait aussi un bon match et Jean-Louis a fait de nombreux arrêts. Ma fierté envers les joueurs ne sera pas liée au classement final, mais ce qu’on donne à chaque rencontre. Jusqu’à la fin, je souhaite qu’on donne beaucoup, on gagnera des matchs, mais on en perdra aussi, donc pour résumer ma fierté vient du comportement et non du classement. »

Quant à Christophe Galtier, qui n’a pas apprécié l’attitude et le comportement de ses joueurs sur la pelouse de Bollaert, a connu hier sa première soirée de honte depuis qu’il coache les Aiglons.

« Je vais essayer de vous expliquer l’inexplicable. Je suis convaincu que mes joueurs font une bonne première période. En seconde période, aucun effort de repli défensif de mes attaquants. On a été sanctionné par la qualité du jeu Lensois et un supplément d’âme. On prend deux buts à onze contre dix. Notre seconde période est catastrophique. Nice a joué une équipe de Lens avec de vrais compétiteurs et Lens a joué face à des Niçois venus en touristes. C’est inacceptable. Vous dire ce qu’il se passe dans la tête de certains joueurs, je ne le sais pas. La victoire de Lens est logique sur la seconde période. C’est la première fois que je vis cela, un tel déséquilibre entre deux périodes en supériorité numérique. Ce qui est certain, c’est que moi, j’ai mal à la tête, vous dire que j’ai honte, j’en serais pas loin. J’ose espérer que nous ne sommes pas en train de jeter à la poubelle les huit mois que nous avons faits. »