Lorsqu’il a appris que le RC Lens ne le garderait pas, Akim Zedadka est passé par la case chômage. Il a pourtant continuer de se battre pour atteindre son objectif, devenir footballeur professionnel.
4 ans (quatre apparitions lors de la saison 2016-2017) après son départ du RC Lens, Akim Zedadka a bien grandit. Il est maintenant titulaire indiscutable dans la formation de Clermont sous les ordres de Pascal Gastien. Le nouveau rêve du latéral droit ? Porter le maillot de la sélection Algérienne :
” J’étais à Lens et c’est vrai que je n’ai pas beaucoup joué à cause des blessures et des petits soucis physiques. J’ai appris que je n’étais pas conservé après le dernier match donc je n’ai pas eu le temps de me retourner pour démarcher des clubs. J’étais jeune, je pensais que j’allais retrouver quelque chose derrière parce que je savais de quoi j’étais capable, mais quand tu n’as pas énormément de temps de jeu les clubs ne prennent pas le risque de te faire signer. Le temps est passé et je me suis rendu compte qu’il fallait bien que je touche des sous donc j’ai pris mon chômage tout en continuant à jouer au foot parce que j’aime ça. J’étais dans un club de N3 à Saint-Rémi de Provence, une équipe à côté de chez moi. J’avais besoin de jouer pour me dépenser et je voyais encore ça comme mon métier même si ce n’était pas des conditions professionnelles avec seulement trois entraînements par semaine. À Marignane, j’ai fait ma saison où j’ai seulement raté deux matchs, je ne me prenais pas la tête. J’ai eu la chance de jouer contre Clermont en Coupe de France et c’est là que ça s’est fait.
A Clermont, on a un coach qui fait beaucoup progresser les joueurs. Il aime bien ça, avoir des joueurs qui ont du potentiel et l’exploiter. Il prend le temps qu’il faut et gère le temps de jeu sans nous faire griller les étapes. J’espère jouer plus haut et l’idéal serait avec mon club, mais on ne sait pas de quoi est fait l’avenir. La sélection Algérienne ? Dans un avenir un peu plus lointain, j’espère l’intégrer oui.” a t-il déclaré à Maxime Oliveira pour MadeInFoot.
