Les coiffeurs ont été coiffés

Hier, dans le dernier match de poule de Coupe du monde, l’équipe de France de football, déjà qualifiée, a tutoyé le ridicule face à une très faible équipe tunisienne.

Didier Deschamps avait aligné ses remplaçants, ceux qu’il avait choisi selon son sacro-saint principe qui dit que, pour avoir une place en équipe de France, il fallait avoir une expérience internationale ou jouer dans un club prestigieux. Le sélectionneur avait également décidé d’abandonner son système à 3 défenseurs (qui avait pourtant donné des résultats) pour en revenir à l’ancien système, de moins en moins utilisé, d’une défense à quatre.
Jonathan Clauss ne rentrant pas dans les deux cases (il vient de Lens et n’a fait que quelques matchs avec l’OM et il n’est soi-disant pas performant dans une défense à quatre), avait été écarté de la sélection et n’avait même pas été retenu pour être le vingt-sixième joueur convoqué.

C’est ainsi que Didier Deschamps a du constater que Benjamin Pavard n’était plus que l’ombre de lui-même, que Disasi n’avait pas le niveau, que Camavinga ne savait pas jouer à gauche et que Coman manquait de rythme. Pendant que la France se ridiculisait, Jonathan Clauss jouait à la Play Station dans son appartement à Marseille.

“Les paires dans les couloirs, Camavinga – Guendouzi à gauche et Disasi-Fofana à droite n’étaient pas du tout à leur poste”, a constaté Franck Haise, consultant pour L’Équipe. “Et quand il y a autant de joueurs qui n’ont pas de repères, ça rend les couloirs très difficiles à animer.”

Dans ce match face à la Tunisie, nous sommes persuadés qu’un Jonathan Clauss, mord de faim, aurait pris à son compte les côtés, gauche ou droit, pour apporter des solutions offensives. Didier Deschamps a une nouvelle fois montré ses limites au niveau de la clairvoyance et du coaching.
Si par bonheur l’équipe de France allait au bout de la compétition, ce ne sera certainement pas grâce à lui mais au génie de ses quelques cadres qui portent l’équipe à bout de bras, et cela s’est vu dans les dernières minutes de la rencontre quand ils sont enfin entrés en jeu…