Le mot « Europe » est toujours tabou dans les éléments de langage de Franck Haise

Franck Haise avait accepté de parler d’Europe l’autome dernier, lorsque le RC Lens caracolait en tête du classement, à la lutte avec le PSG. Bien mal lui en avait pris, puisqu’avec l’arrivée du coup de moins bien de janvier, son discours de novembre, où il préférait se comparer à un requin plutôt qu’à un dauphin, pouvait paraître un peu présomptueux.

Mais on le l’y reprendra plus. Alors que grâce à un retour à l’efficacité conjugué à une baisse de régime des principaux concurrents à l’Europe, le RC Lens est redevenu un candidat crédible, le manager lensois a décidé de botter en touche dès qu’on lui parlerait d’Europe, à fortiori de Ligue des Champions.

« Il y a ce qui dépend de nous, comme ce que nous avons fait aujourd’hui, et ce qui dépend des autres. Parfois, vous avez des adversaires plus forts ou meilleurs, il faut l’accepter et si ça arrive en fin de saison, ce sera comme ça. En tout cas, nous, on va essayer de faire le maximum pour faire une plus belle saison encore que les autres. »

Ce discours de prudence est également distillé par tous les acteurs du club, du staff aux joueurs. Il reste 11 matchs à jouer, soit 33 points à gagner ou à perdre, A Lens, on ne veut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.