Une fois de plus, pourrait-on dire, les violons de la FIFA et ceux de la LFP n’étaient pas accordés…
La LFP avait demandé à la FIFA de pouvoir avancer son mercato estival afin de permettre aux clubs de pouvoir réaliser quelques opérations transferts d’ici au 30 juin. Demande acceptée. Le RC Lens en avait d’ailleurs profité pour valider les arrivées de Loïc Badé, Wuilker Fariñez, Corentin Jean et Jonathan Clauss.
Mais la réponse de la FIFA semblait floue et comme disait Martine Aubry, la mairesse de nos “amis” lillois. “Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup”. Le loup est qu’il y avait un petit astérix qui a échappé aux penseurs de la LFP. La FIFA acceptait bien que le mercato franco français débute le 8 juin mais sous réserve que sa durée totale ne dépasse pas douze semaines.
Pour respecter cette exigence européenne, la France va donc devoir interrompre sa période de mercato du 9 juillet 23 h 59 au 10 août.
Concrètement, selon le journal l’Equipe, la Ligue va ainsi ouvrir une première période du 30 juin au 9 juillet à 23 h 59, ce qui fera quatre semaines en tout (3 pour les transferts nationaux + 1 pour les nationaux et internationaux), puis une seconde période de huit semaines allant jusqu’au 5 octobre (sans être encore officielle, c’est la date sur laquelle l’ensemble des Ligues se sont entendues pour clore le marché estival). Dans les faits, si la date du 5 octobre est confirmée, le marché français pourrait rouvrir vers le 10 août.
Pendant cette période d’abstinence, les négociations pourront perdurer et un joueur signer dans son nouveau club. Mais il n’obtiendra sa licence ou son certificat international de transfert qu’à partir du 10 août, ce qui lui interdira de fait de jouer avec son nouveau club, sauf peut être pour les matchs amicaux, discussions toujours en cours.
Voilà, quand on peut faire simple, il ne faut surtout pas chercher à faire compliquer …