Le caillou dans la chaussure du RC Lens

Le tribunal de la FIFA a condamné le RC Lens pour la rupture unilatérale du contrat de Jules Keita.

Arrivé au RC Lens en septembre 2019 en provenance de Dijon, dans le cadre du transfert de Mounir Chouiar, Jules Keita n’était pas parvenu à s’imposer en Ligue 2, avec seulement quatre entrées sur le terrain (67 minutes de jeu au total, une passe décisive), plus deux matchs (et un but) en Coupe de France.

Prêté à Sofia la saison dernière avec une option d’achat en cas de qualification pour l’Europe, l’attaquant n’a certainement pas su se faire apprécier en Bulgarie, Sofia ayant joué sur les mots pour ne pas être contraint de lever l’option d’achat. Résultat, Keita était revenu à Lens où il s’entraînait avec un préparateur privé et n’était plus rémunéré par le RC Lens, en litige avec Sofia concernant les termes exactes du contrat.

Il se disait que le CSKA Sofia devait lever l’option d’achat et verser 500 000 dollars à Lens si le club se qualifiait en Ligue Europa. Sauf qu’il ne s’est qualifié qu’en Ligue Europa conférence. Donc, Sofia n’a pas levé l’option en jouant sur les mots. Mais Lens avait décidé d’écarter définitivement l’attaquant, qui n’entrait pas dans les plans de Franck Haise.

Selon Le Monde, qui est revenu hier sur l’affaire, le RC Lens a du verser 575 000 euros au joueur qui est reparti en Guinée. Une somme qui représente les salaires jusqu’à sa fin de contrat majorée de 5% d’intérêts. Avec la baisse de droits télé et la covid qui a impacté la billetterie, le club n’avait pas besoin de cela.