Jonathan Gradit : “Je ne me lasserais jamais de l’ambiance de Bollaert”

C’est avec un immense plaisir que nous avons retrouvé Jonathan Gradit en conférence de presse. Le défenseur lensois, autant à l’aise face à un micro que ballon au pied, est revenu sur son retour aux affaires et a abordé de nombreux sujets avec une aisance remarquable.

Son retour :
J’avais hâte, c’était difficile, j’ai fais le max pour revenir le plus rapidement possible. On ne lasse jamais de retrouver Bollaert, ce fut une belle soirée.

Comment expliqué les performances de la défense cette saison :
On a gagné en expérience, en maturité. Cela fait un petit moment qu’on joue ensemble, donc on se connaît encore plus. La première saison, on avait plutôt tendance à faire un pressing à tout va. Maintenant, notre bloc est plus compact, on arrive a être un peu plus hermétique, c’est ce qui nous faisait défaut, notamment la première saison où on a pris pas mal de buts. On a gagné en repaires.

L’intérim de Massadio Haïdara :
Massadio a fait des matchs exceptionnels, il a répondu présent.

Le physique :
J’ai eu du mal à finir le match contre Toulouse, j’avais des crampes. Je vais profiter de la trêve pour refaire une préparation pour être à 100% à la reprise.

Le match à Angers :
Cela ressemble à un match piège, il va être compliqué, il faut qu’on le rende facile en l’abordant sérieusement.

L’effet coupe du monde :
On a l’avantage de ne pas avoir beaucoup de potentiels partants pour la coupe du monde., et on est tous focus sur les deux derniers matchs, même les internationaux. La saison dernière, on a eu un coup de moins bien l’hiver. Le fait d’avoir peu de partants pour le Qatar, de refaire une mini préparation peut être un avantage pour nous face à nos concurrents qui ont plus d’internationaux qui partiront.

Loïs Openda :
Loïs était dans une période délicate et en lui rappelant que ça faisait un moment qu’il n’avait pas marqué, il avait ça en tête. Mais dans le groupe, on a jamais douté de ses capacités. Il a les qualités pour marquer encore beaucoup de buts, mais il ne faut pas qu’il s’enflamme car le foot ça va très vite, surtout pour un attaquant. En tout cas, on était très heureux pour lui et pour nous.

Bollaert :
L’ambiance à Bollaert ne peut que te transcender. Quand les adversaires doivent se farcir 37000 tarés qui chantent de la première à la 90ème minute, c’est pas facile pour eux de venir chez nous. Bollaert nous pousse, même quand on a des temps faibles. C’est une grosse force de jouer dans ce stade mythique. Je ne me lasserais jamais de cette ambiance jusqu’à mon dernier match.