Jonathan Clauss : « Peu importe si je suis sifflé »

Il y a quelques jours, nous nous demandions si Jonathan Clauss allait se faire siffler par les supporters Lillois lors de la rencontre face à l’Afrique du Sud qui se jouera demain soir au Stade Pierre-Mauroy.

En conférence de presse, la question lui a été posée, notamment après les scènes pénibles du Vélodrome où les joueurs ou ex joueurs parisiens se sont faits siffler :

« Non, je n’ai aucun message à faire passer. Si je ne suis pas sifflé tant mieux, ça va m’aider. Mais si je le suis… OK, c’est comme ça. »

Dans son édito du jour sur La Voix des Sports, le journaliste Yann Segers veut croire que le public lillois sera à la hauteur de l’événement :

Plus qu’un Lensois, c’est un Bleu, un joueur de l’équipe de France, un mec avec deux étoiles au-dessus du coq sur le cœur, un joueur qui mérite amplement ce qui lui arrive.

Il est arrivé à Clairefontaine, lundi dernier, en toute humilité… Et en entrant à la 89 e minute de jeu, vendredi au Vélodrome de Marseille face à la Côte d’Ivoire, en remplacement de Kingsley Coman, l’Alsacien a ouvert son compteur sélection.

Demain, à Villeneuve-d’Ascq, on l’espère titulaire, acclamé, célébré, dans un Mauroy à guichets fermés. Parce que, comme le dit si bien le patron des Bleus, Didier Deschamps : « Il le mérite. »

Oui, Jonathan Clauss mérite une ovation. Et une sacrée grosse. Pour lui. Pour Lens. Pour le football régional.